Les solutions à envisager pour 2023 si blackout et récession économique grave ?

L’objectif de cet article est de lister étapes par étapes, en fonction de l’actualité économique de notre pays, les événements dans le pire du pire des scénarios afin de justement anticiper une solution potentielle à chaque problème éventuel que nous pourrons rencontrer.

Bien sûr, avant d’aller plus loin, il est à noter que cet article est hypothétique et non prophétique et que toutes les informations mises en avant dans cet article ne constituent en aucun cas des conseils et sont à but informatif uniquement.

1) La conjoncture économique de 2023

Avec l’annonce récente de l’entrée en récession en 2023 de l’Angleterre par le gouvernement britannique, de nombreuses questions peuvent être soulevées concernant la situation de la France en 2023.

Entre l’inflation galopante, la hausse des taux directeurs des emprunts par les Banques Centrales et la crise énergétique, la circulation des capitaux commence à être extrêmement perturbée en Europe. Des entreprises font faillites, tandis que d’autres peuvent encore restreindre leur activité sans pour autant obtenir plus de visibilité sur l’avenir. Les factures d’électricité explosent autant pour les entreprises que les particuliers, les ressources également ce qui entraîne dans un effet boule de neige la chute du PIB et donc l’entrée de plus en plus probable en récession de la France.

Si de nombreux paramètres semblent valider l’hypothèse de la récession en France et dans toute l’Europe en 2023, il reste néanmoins à mesurer à quel degré cette crise économique va nous tomber dessus.

Comme dans chaque situation, projet ou anticipation de solutions à un problème, l’idéal est d’envisager le pire des scénarios afin d’englober un maximum de problèmes et ainsi en tirer un maximum de solutions en anticipation. Si les problèmes ne surviennent pas, tant mieux, mais si ils surviennent, le travail de réflexion effectué à travers cet article permettra d’encaisser le choc plus facilement ou du moins de rebondir plus efficacement peut être.

2) Le blackout

Il n’est pas question de blackout mais de coupures d’électricité de façon temporaire comme l’indique RTE (Réseau de Transport d’Electricité national), c’est à dire que si il y a des coupures, elles ne dureraient que quelques heures mais en aucun cas une journée entière par exemple. De plus, ce serait uniquement durant la période hivernale en raison de l’augmentation de la demande en énergie.

Source: https://www.rte-france.com

Cependant, il est à noter que le ton du RTE est nettement plus alarmiste qu’il y a quelques mois, puisque l’entreprise alerte sur des possibles coupures temporaires même au niveau des particuliers alors qu’Elisabeth Borne assurait le contraire, du moins au niveau des coupures de gaz en aout 2022.

Source: https://lexpansion.lexpress.fr

De plus, au vu du contexte incertain actuel en Europe, si l’on envisage le pire des scénarios sans prendre en compte les propos rassurants des instances officielles et si l’on envisage un véritable blackout, on peut déjà imaginer les conséquences :

  • Panne d’électricité chez soi, donc aucun moyen de chauffage électrique que ce soit pour la température de l’air ou de l’eau. Inconfort sévère lié au froid.
  • De plus, en cas de véritable blackout généralisé, il n’y aura également plus d’eau potable aux robinets car l’eau est rendue potable grâce à l’électricité. Dans ce cas, il faudra stériliser vous même l’eau en la faisant bouillir, sauf que pour faire bouillir de l’eau ce sera compliqué si vous avez des plaques électriques vu qu’il n’y aura plus d’électricité !!
  • Perte de la nourriture située au réfrigérateur et au congélateur.
  • Manque d’éclairage la nuit, impossibilité de contacter vos proches à distance si la batterie de vos téléphones et ordinateurs lâche ou encore plus d’internet.

Dans ce cas, voici des solutions à adopter (liste non exhaustive):

  • Le chauffage est le point le plus problématique car il nécessite des solutions plutôt lourdes : chauffages portatifs à pétrole, poêles à bois, cheminées pour le chauffage de la température. Concernant l’eau, vous devrez trouver un moyen de la faire chauffer. L’Ideal dans ce cas est d’avoir en réserve un réchaud à gaz avec des cartouches de gaz adéquates (lire impérativement les notices d’utilisation) afin de faire bouillir l’eau. Pour le chauffage, si vous n’aimez pas l’idée d’un chauffage portatif à pétrole, il existe des chauffages portatifs électrique pouvant fonctionner grâce à une batterie ou via un panneau solaire lui même portatif.
  • Pour contrer le problème de l’eau potable, il faut faire des réserves afin de tenir quelques jours et au pire quelques semaines, le temps que la coupure de courant passe, en prenant en compte le fait qu’un être humain doit boire 1,1L d’eau par jour au minimum. Sinon, l’idéal, encore une fois, est d’avoir un réchaud à gaz afin de stériliser l’eau (robinet, eau de pluie, etc…) ou la chauffer afin de prendre une douche par la suite.
  • Concernant la nourriture, vous perdrez les avantages liés à la conservation des aliments. Il vous faudra donc vous retourner vers les boites de conserves et les aliments qui se conservent plus longtemps. Pour cela, il faut prévoir des réserves pour une durée minimum de 3 jours. Cependant, il est à noter que si un être humain peut survivre 3 mois sans manger, il ne peut tenir que 3 jours sans boire. A choisir, privilégiez donc l’eau.
  • Enfin, vos ordinateurs ou smartphones pourraient être rechargés à l’aide d’une batterie ou d’un panneau solaire portable. Pour avoir accès aux actualités le mieux est de garder une radio à piles avec piles de rechange. Pour l’éclairage : bougies, allumettes et lampe torche.
  • Prévoyez également une trousse de secours avec kit de pharmacie, médicaments, sparadraps, etc…

De cette manière, vous pourrez survivre sans trop d’inconfort à une coupure de courant sur quelques jours. Bien évidemment, la durée d’une coupure étant par nature inconnue, mieux vaut prévoir des réserves larges que maigres afin d’anticiper également un blackout de grande ampleur et de grande durée.

3) La récession économique

Pour continuer dans la voie du scénario catastrophe des catastrophes, il suffit de faire l’hypothèse d’une récession grave à l’inverse de ce que semble prévoir Bruno Lemaire et les autorités financières françaises et européennes qui tablent, au mieux, pour une croissance économique en 2023 et au pire pour une récession légère.

Source: https://www.lefigaro.fr

Pour plus d’informations sur l’hypothèse d’une récession en 2023, vous pouvez lire l’article mis en lien ci dessous:

La différence entre une récession grave et une récession légère est “la quantité de PIB perdus” d’un trimestre à l’autre et surtout la durée dans laquelle s’inscrit la récession. Ainsi, une récession légère sera courte et impactera peu le PIB avec un recul peu significatif par exemple mais suffisant pour justifier le terme de récession.

Une récession grave est un recul si fort du PIB que les conséquences sont largement visibles et qui en plus de cela s’inscrit sur une longue durée. Plus une récession s’installe et plus il est difficile pour un pays d’en sortir. Car lors d’une récession grave, la consommation chute de façon drastique, les capitaux ne circulent plus dans l’économie, les particuliers n’investissent plus dans le marché de l’immobilier qui s’effondre, les entreprises font faillite en masse et le chômage explose. Toute cette cascade de malheurs économiques entraîne encore plus la chute de la consommation et ainsi de suite dans une spirale infernale que les gouvernements cherchent à tout prix à arrêter. Et plus un gouvernement tarde à agir et plus les moyens devront être importants pour enrayer la chute de l’économie. C’est pourquoi il est très important aux gouvernements d’anticiper ce genre de crises en prenant des initiatives à l’avance.

Les conséquences d’une récession grave, du point de vue des particuliers sont:

  • Faillite possible de son entreprise qui conduirait au chômage ou au chômage partiel à l’instar de la crise du covid ou toutes les entreprises ont été mise sous perfusion.
  • Chute du pouvoir d’achat de façon drastique causée par les pénuries liées aux faillites des entreprises qui ne peuvent plus produire.
  • Chute de la valeur de la monnaie officielle (possible dans le cas d’une récession grave : voir les cas du Liban, du Venezuela ou même de la Turquie). Dans ce cas, l’inflation explose car la compétitivité du pays en récession grave est totalement détruite au niveau de l’importation et de l’exportation. Les produits étrangers deviennent hors de prix. Par exemple, au Venezuela, la crise économique a conduit à une dévaluation du Bolivar de 14 zéros par rapport à sa valeur initiale. Les gens devaient faire leurs courses en payant avec des mallettes de billets. A noter que l’euro a déjà perdu 20% de sa valeur par rapport au dollar en 2022.
  • Impossibilité de prendre un crédit immobilier ou de consommation en raison de la hausse drastique des taux d’intérêts menée par les Banques Centrales.
  • Possible crise boursière. Suite à la faillite des entreprises, les actions des ces mêmes entreprises tombent à 0 et ruinent les investisseurs en entraînant encore plus la chute de l’économie et du marché global des actions.
  • Possible crise bancaire. La déstabilisation globale de l’économie et des marchés boursiers ainsi que la chute de l’obtention de crédits pour les citoyens peuvent impacter les banques qui, à leur tour, si elles sont fragiles (voir Crédit Suisse) peuvent, en cas de grave crise économique également suivre le pas.

Les solutions possibles (liste non exhaustive) :

  • Si une grave récession a lieu, il peut être judicieux d’avoir des provisions en réserve de façon similaire à un blackout. Cependant, à l’inverse du blackout, une récession n’entraîne pas une chute de l’électricité et donc n’impacte ni l’eau potable ni votre confort personnel. Il vous faut donc faire des provisions en nourriture essentiellement et sur une durée indéterminée mais plus longue que pour un blackout car une récession grave est par définition une récession longue. Des réserves sont à effectuer sur tous les produits de la vie courante car dans le cas d’une récession les prix peuvent rapidement devenir inabordable.
  • Pour protéger votre argent de la chute de la valeur de l’euro par exemple, il peut être judicieux de sortir une partie de votre argent du système via un investissement dans l’or et l’argent, les valeurs sures et universelles par excellence. Cependant, l’or et l’argent ne vous permettront pas d’acheter de la nourriture dans un Auchan ou Leclerc par exemple. L’or et l’argent physique sont donc réservés au troc ou aux achats dans des magasins locaux avec des commerçants que vous connaissez. De façon plus numérique, il reste les cryptomonnaies et, grâce aux cartes bancaires crypto que mettent à disposition des plateformes Exchanges comme Binance, vous pourrez peut être acheter des produits dans n’importe quel magasin de la même façon que lorsque vous payiez avec votre carte bancaire traditionnel. L’avantage dans ce cas des cryptos, c’est qu’elles deviendront, en cas de chute de l’euro, plus stables et moins volatiles que la monnaie officielle et permettront donc comme l’or et l’argent de protéger votre capital de l’hyperinflation.
  • Si vous avez des actions, préparez vous au choc et anticipez une éventuelle baisse des marchés boursiers durant la grave récession si elle a lieu.
  • Enfin, concernant une hypothétique crise bancaire, n’hésitez pas à lire mon article sur les solutions à prendre pour minimiser au maximum les conséquences de la faillite de votre banque : https://cryptoforce.fr/2022/10/09/apres-une-crise-boursiere-une-crise-bancaire/. Les solutions sont d’avoir plusieurs banques et plusieurs comptes en banques de telle façon que si une banque coule, vous pouvez toujours vous rapatrier en urgence sur votre deuxième banque. Veillez également à ce que vos banques soient agrées de façon à bénéficier du fond de garantie à hauteur de 100 000 euros remboursés par l’Etat en cas de faillite de votre banque. De telle façon, vous serez remboursés jusqu’à 100 000 euros sur votre compte en banque. Ainsi, si vous avez plus, transférez le surplus dans une autre banque afin que l’ensemble de votre portefeuille bancaire soit couvert en cas de faillite des banques.

Conclusion :

Comme vous pouvez le constater, même dans le pire du pire des scénarios, il y a des solutions. A condition de prendre les devants et d’anticiper chaque problème. Cependant, il est très important de rappeler que nous n’en sommes pas encore à ce stade comme le précisent les autorités financières et gouvernementales françaises. Mais comme le dit le vieil adage, mieux vaut prévenir que guérir . De plus, les solutions, qu’elles soient pour un blackout ou une récession grave sont, comme on peut l’observer, étroitement liées. Dans ce genre de crises, il est également intéressant de noter que le plus important est :

  1. La volonté de survie
  2. La connaissance de survie
  3. Le matériel

La volonté se résume à anticiper le pire pour prendre des décisions en amont. (Si vous êtes intéressés par cet article, c’est que vous avez déjà validé ce cap)

La connaissance se résume à se documenter sur comment survivre et comment optimiser les solutions en cas de problèmes. (livres de survie en foret, guides économiques et financiers, guides sur l’attitude à adopter lors d’un blackout, etc…)

Le matériel se résume à acheter ou adopter les outils/méthodes qui amélioreront vos chances de survie. (réchaud à gaz, panneaux solaires, cartes bancaires cryptos, divertissement financiers de vos capitaux etc…)

Avertissement: Cryptoforce.fr n’est pas lié aux conseils en investissements et financiers. Merci de faire vos propres recherches et de prendre vos propres responsabilités si vous décidez de prendre des actions suite à la lecture de cet article.

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par Anders Noren.

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