Depuis quelques mois, voir quelques années, les autorités financières mondiales parlent toutes de mettre en place leurs propres monnaies numériques au niveau des banques centrales.
Pour constater cet engouement il suffit d’observer que sur 195 pays dans le monde, 114 travaillent sur une monnaie numérique de banque centrale. Parmi ces 114 pays, 11 ont déjà le prototype d’une telle monnaie numérique, comme la Chine par exemple avec son yuan numérique.
Pourquoi dépenser une telle énergie sur une telle technologie ?
C’est Christine Lagarde, la présidente de la banque centrale européenne qui a craché le morceau alors qu’elle croyait parler avec Volodymyr Zelensky le président ukrainien. En réalité, c’était un humoriste très célèbre pour avoir déjà piégé d’autres personnalités de la même façon.
Lors de cette interview du 17 mars 2023, entre Christine Lagarde et le faux président ukrainien, la présidente de la BCE admet que l’euro numérique permettra d’exercer un certain contrôle sur les paiements au dessus de 300 ou 400 euros. Et encore, elle déclare que laisser des petits montants sans surveillance pourrait s’avérer dangereux…
Dans cette vidéo, qui dure 20 minutes à l’origine et que vous pouvez retrouver ici : https://www.youtube.com, Christine Lagarde explique que l’euro numérique permettrait à l’UE de rester indépendante au niveau économique par rapport aux autres monnaies numériques de pays hostiles (on imagine la Russie) ou encore par rapport aux méga corporations qui vont prendre de plus en plus de poids à l’avenir.
Ce fait est d’autant plus surprenant (sans l’être car on s’en doutait) que la BCE déclare officiellement sur son site internet que l’euro numérique ne permettra en aucun de recueillir les données personnelles des citoyens. Source: https://www.ecb.europa.eu
Or, contrôler les paiements signifie implicitement qu’il y aura forcément, de façon directe ou indirecte, une forme d’identification et de recueil des données numériques. Sinon comment pourrait on effectuer un contrôle ?
De plus, dans sa liste d’auto questions-réponses, la BCE évite soigneusement de parler de contrôle ainsi que de stratégie géopolitique au niveau de l’euro numérique. Selon la BCE, l’euro numérique a une valeur technologique de façon à garantir les paiements tout en améliorant les paiements dans les secteurs publics et privés.
L’exemple de la Chine avec le yuan numérique
La Chine est la championne du monde du contrôle comme le montre les vidéos ci dessous :
En Chine, les citoyens sont observés grâce à l’intelligence artificielle des caméras. Au moindre faux pas de la part d’un citoyen, son score de crédit social baisse. Le problème, c’est que c’est les autorités chinoises qui fixent les règles de bonnes conduites. En clair, il n’y a plus de distinction entre le bien et le mal, car c’est désormais les règles de l’Etat qui doivent être considérées comme le bien absolu.
Pour faire le lien avec le yuan numérique, si un chinois possède un score de crédit social très bas, le gouvernement peut, à travers les applications comme Wechat prélever directement de l’argent en yuan numérique sur les comptes bancaires des “mauvais citoyens”.
La liberté est donc terminée en Chine.
Conclusion :
Les propos de Christine Lagarde montrent qu’il y a bel et bien des objectifs de contrôle derriére l’euro numérique. Et c’est le même objectif pour tous les autres pays dans le monde qui veulent mettre en place leurs monnaies numériques.
Dans une période ou les manifestations et les tensions sociales sont en augmentation en raison de l’inflation et des crises politiques et économiques, les gouvernements cherchent donc à accroitre leurs pouvoirs sur les populations pour éviter une perte de contrôle pouvant mener à des révolutions comme l’histoire de l’humanité nous la souvent démontré.
L’occident semble se diriger de plus en plus vers un modéle à la chinoise.