L’OMS veut mettre en place un passe sanitaire mondial en association avec la Commission Européenne !

C’est officiel, en juin 2023, l’OMS adoptera, à son échelle, le passe sanitaire collectif qu’avait mis en place l’Union Européenne lors de la pandémie Covid. Source: https://www.who.int

L’objectif de l’OMS est de mettre en place, pour tous les pays membres de cette organisation une copie de ce passe sanitaire afin d’améliorer la santé pour tous grâce au numérique.

« Ce partenariat est une étape importante pour établir le plan d’action numérique prévu par la stratégie de l’UE en matière de santé mondiale. En appliquant les meilleures pratiques européennes, nous contribuons aux normes de santé numérique et à l’interopérabilité à l’échelle mondiale, au profit de ceux qui en ont le plus besoin. C’est aussi un exemple éloquent de la manière dont l’harmonisation entre l’UE et l’OMS peut améliorer la santé de tous, au sein de l’UE et dans le monde entier. En tant qu’autorité directrice et coordonnatrice, dans le domaine de la santé, des travaux ayant un caractère international, l’OMS et le meilleur partenaire pour faire progresser les travaux que nous avons entamés au sein de l’UE et continuer à mettre au point des solutions mondiales en matière de santé numérique », a déclaré Stella Kyriakides, commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire.

Le principe de ce passe sanitaire

C’est simple, c’est un passe sanitaire tel que nous l’avons connu lors des confinements et de la pandémie Covid en France mais élargi à l’échelle mondiale.

On ne se rappelle que trop bien les non vaccinés qui étaient privés de restaurants et de lieux publics au nom du bien être collectif. Les passe sanitaire représentaient déjà une forme de contrôle numérique à la chinoise qui permettait à toutes les autorités de santé de l’Union Européenne de mettre en commun leurs données numériques sur les non vaccinés afin de leur empêcher de prendre l’avion par exemple s’ils n’avaient pas fait un test PCR par exemple ou de se rendre dans certains lieux publics.

Ces événements étaient cependant limités à l’Union Européenne.

Avec le déploiement de ce passe par l’OMS en collaboration avec la Commission Européenne, ce contrôle sera mis en place à l’échelle mondiale.

On peut donc déjà se projeter dans le futur.

Si une pandémie survient et que des vaccins ou des médicaments deviennent obligatoires, les non vaccinés n’auront aucun refuge ou aller si ce n’est dans des pays qui ne font pas partie de l’OMS. Ce qui restera compliqué puisque 194 pays font partie de l’OMS sur 197 reconnus par l’ONU. Source: https://www.futura-sciences.com et https://www.who.int.

L’OMS parle déjà d’un carnet de vaccination numérique et internationale ainsi qu’une mise en commun des données numérique de santé des patients à l’échelle mondiale. Selon l’OMS, ces outils permettront de mieux protéger les citoyens dans le monde en cas de pandémie.

L’OMS, l’organisation qui nous veut du bien ?

L’OMS fondée en 1948 est aujourd’hui financée par les dons de tous les pays membres ainsi que d’organisations et associations.

Par exemple entre 2020 et 2021, l’OMS a touchée 9,5 milliards de dollars de fonds de la part des pays à travers le monde mais aussi des organisations comme celle de la fondation Bill et Melinda Gates. Source: https://open.who.int

C’est d’ailleurs précisément le fait que ce soit Bill Gates l’un des principaux donateurs de l’OMS qui interroge, puisque cela remet totalement en cause la nature décentralisée de l’organisation.

Bill Gates, à travers sa propre fondation était déjà le deuxième plus gros donateur auprès de l’OMS entre 2018 et 2019. Source: https://www.lemonde.fr


Plus intéressant encore, on peut aussi constater que l’alliance GAVI qui est le troisième donateur de l’OMS à cette époque est également financée en partie par la fondation Bill et Melinda Gates.

Comme l’indique Mediapart, on peut dés lors se poser des questions sur l’ingérence d’entrepreneurs dans la sphère géopolitique et politique de santé mondiale. Surtout que l’influence de Bill Gates ne se limite pas au domaine de la santé comme chacun le sait. Source: https://blogs.mediapart.fr et https://www.politico.com et https://www.nytimes.com

Conclusion :

Cette sur centralisation de la santé grâce au passe sanitaire mondiale représente, quoi que s’en défendent ceux qui veulent mettre en place le passe, un danger pour les libertés. Car, sous n’importe quel prétexte de santé, les autorités pourront désormais justifier des mesures liberticides (confinements, cloisonnements des populations réfractaires, etc…) en toute légalité. De plus, les données numériques sur la santé pourront être exploitées, quoi qu’en disent la aussi les autorités derriére le passe, afin de faire le tri dans la population entre les citoyens soumis aux contrôles et ceux réfractaires.

Du moins, tout cela, qui était inenvisageable il y a quelques années sera désormais possible au nom de notre santé et de notre bien être.

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par Anders Noren.

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