La centralisation des pouvoirs politiques et financiers est la première cause des dérives au sein des démocraties.
Par le manque de transparence, de nombreuses affaires de corruptions ont vu le jour avant d’être dévoilées au grand public par la suite.
Citons quelques exemples des plus grosses affaires de corruption récentes au sein des plus hautes sphères du gouvernement français ainsi que celles liées à l’Union Européenne : Source https://fr.wikipedia.org
- Qatargate. Source: https://www.touteleurope.eu
- Affaire Fillon
- Affaires Buzyn
- Affaires Darmanin
- Affaire De Rugy
- Affaire Delevoye
- Affaires De Sarnez
- Affaires Dupond-Moretti
- Affaire Dussopt
- Affaire Flessel
- Affaire Goulard
- Affaire Griset
- Affaires Nyssen
- Affaire Kohler
- Affaire Lecornu
- Affaires Pénicaud
- Paradise Papers (2017)
- Affaire Bayrou
- Affaire MacronLeaks
- Affaires Benalla
- Affaire Bridey
- Affaire Ferrand
- Affaire Laabid
- Affaire Le Gendre
- Sylvain Maillard (Pandora papers)
- Affaire Mercier
- Affaires Solère
- Pandora Papers
- Affaire Coralie Dubost
- Affaire Jérôme Lambert
- Affaire Claire Pitollat
- Affaire du fonds Marianne
Bien évidemment, ces affaires de corruption ne sont qu’un petit échantillon parmi les milliers d’affaires connues et un plus grand nombre encore d’affaires inconnues.
Systématiquement, on retrouve souvent la cupidité et la volonté d’accroissement du pouvoir comme mobiles principaux au sein de ces affaires. Et comme ces personnes ou ces entités sont protégées de par leurs statuts, leurs pouvoirs ou leur argent, elles sont quasiment immunisées aux représailles de la justice.
Par définition, la centralisation au sein des démocraties est propice à la corruption puisque ce sont les élites qui ont à la fois le pouvoir, l’argent et le statut.
La blockchain c’est quoi ?
Ci dessous une vidéo présentant le CEO de la Fondation Vechain expliquant le principe de la Blockchain à l’aide de schémas très compréhensifs.
En clair, imaginez un livre de compte à l’échelle mondial. Imaginez que tous les citoyens de ce monde puissent écrire dans ce livre de compte leurs transactions financières. Inscrites à l’encre indélébile, il est impossible d’effacer ces transactions. Vous vous retrouvez alors avec un système ultra transparent, infalsifiable et digne d’une confiance absolue puisque tout le monde peut voir les transactions de tout le monde.
C’est ça la blockchain : une base de données possédée par l’ensemble de ses utilisateurs et non par un seul qui pourrait dominer ou fourvoyer les autres.
De plus, la force de la blockchain est qu’elle peut s’appliquer à absolument tous les secteurs puisque cette technologie englobe tout ce qui est échangeable :
- Monnaie (Bitcoin, cryptos, etc…)
- Informations (données numériques)
- Process dans les entreprises et industries (data engineering)
La blockchain peut donc s’appliquer à n’importe quel système d’échange pour y apporter une transparence inébranlable car décentralisée.
Vous l’avez compris, si ce système est appliqué dans les systèmes d’échange au niveau des plus hautes sphères des gouvernements sur des sujets spécifiques, la blockchain permettrait de supprimer purement et simplement la corruption.
La gouvernance par la blockchain et les smart contracts
De plus, outre la transparence et la suppression de la corruption, la blockchain peut également apporter l’amélioration des process au sein de nos administrations et systèmes administratifs.
Exemples de systèmes pouvant être assimilés avec la technologie blockchain :
- Système des impôts. Source: https://www.lepoint.fr
- Campagnes présidentielles. Source: https://www.lesechos.fr
- Système des retraites. Source: https://www.marianne.net
- Système de votes.
- Etc…
En effet, ces systèmes, assimilés à la blockchain, seraient d’une telle transparence qu’ils permettraient de mieux comprendre la répartition de l’argent (car qui ne se demande pas : “mais ou va donc notre argent?”) et donc d’améliorer cette répartition grâce à cette transparence. Sans compter bien évidemment la suppression de la corruption au niveau des détournements des fonds.
De plus, avec les smart contracts, c’est à dire l’IA, les développeurs des blockchains ont même la possibilité de mettre des conditions dans les blockchains.
Par exemple, pour le système des impôts, si une anomalie est relevée sur un montant, un smart contract peut faire remonter une alerte aux autorités afin de les notifier sur cette anomalie. Les possibilités d’optimisation des processus et de transparence sont sans limites avec la blockchain.
De plus, certaines blockchains peuvent implémenter le système de gouvernance décentralisée, c’est à dire que lors d’un vote, tous les utilisateurs de la blockchain ont la possibilité de voter, rendant le verdict 100% fiable, sans compter l’aspect logistique ULTRA simplifié grâce aux smarts contracts.
Conclusion :
Nous n’en sommes qu’au début de l’essor de la blockchain. Plusieurs projets comme le Vechain, le XRP ou le Bitcoin lui même se basent sur la blockchain pour révolutionner les échanges dans les entreprises, la finance et bien sûr l’économie.
Mais au vu des crises de corruption que traversent nos démocraties occidentales, peut être que la blockchain, utilisée à bon escient permettra à l’avenir de supprimer la corruption au sein de nos élites et permettra de répartir le pouvoir auprès du peuple et non auprès, uniquement, des pouvoirs centralisateurs.
En clair, la blockchain sera l’outil parfait pour surveiller les gouvernements et leur rappeler constamment que ce sont eux qui sont au service du peuple et non l’inverse.
La blockchain, utilisée à bon escient, permettra donc de rééquilibrer les pouvoirs entre la centralisation et la décentralisation. Les démocraties en sortiront renforcées et les peuples retrouveront enfin confiance en leurs dirigeants qui seront eux mêmes forcés de travailler pour le peuple et non pour leurs propres intérêts.
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