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  • Ou et comment acheter de l’Or et de l’Argent ?

    Ou et comment acheter de l’Or et de l’Argent ?
    1. Introduction

    L’or est la valeur refuge universelle par excellence.

    L’or peut être un placement sur le long terme (10 ans) afin de préparer une plus value conséquente ou peut faire office de refuge face à l’inflation et aux crises économiques.

    Graphique prix de 1 kg d’or en USD. Source https://or.bullionvault.fr/

    Comme le montre le graphique ci dessus, le cours de l’or a prix plus de 400 % en 20 ans.

    Par contre, il y a une différence avec l’argent. Comme le montre le graphique ci dessous.

    Graphique prix de 1 kg d’argent en USD. Source https://or.bullionvault.fr/

    Comme on peut le constater, l’argent, sur le long terme est plus risqué que l’or car plus volatile. Excepté un pic en 2011 à 1500 dollars le kg, l’argent est resté sur une pente croissante des prix sur des fourchettes de prix plus abordables que l’or mais tout aussi intéressantes en terme de gains en pourcentage.

    De plus, si l’or fait office de valeur refuge de luxe, l’argent fait office de concurrence directe aux monnaies fiats comme l’euro ou le dollar. En effet, si un jour le système monétaire mondial venait à s’effondrer, entraînant une hyperinflation gigantesque, les monnaies fiats n’auront plus aucune valeur.

    Dans ce cas, il sera intéressant d’avoir de l’or mais surtout de l’argent.

    Car si l’or permettra d’acheter des biens de valeur ou de luxe (voitures, maisons, etc…), il ne sera pas pratique pour acheter des biens ordinaires comme les denrées alimentaires ou les produits de première nécessité. Si vous avez un lingot d’or, vous n’allez pas acheter une baguette de pain en grattant votre lingot pour faire des petits bouts d’or et les échanger contre la baguette de pain. C’est à ce moment que l’argent prendra toute son utilité. Sous forme de pièces, et au vu de sa valeur actuelle, ce sera le moyen d’échange idéal, dans un premier temps, pour les produits de première nécessité en cas d’effondrement du système monétaire. Les pièces d’argent pourront facilement remplacer les pièces de monnaies de l’euro par exemple.

    Pour en savoir plus sur l’histoire, les origines et la chronologie de l’or et de l’argent, je vous invite à cliquer sur le lien de mon article ci dessous:

    2. Ou et comment acheter de l’or et de l’argent

    Il y a trois manières d’acheter de l’or et de l’argent.

    La manière physique: vous allez directement dans un magasin spécialisé, banque ou comptoir physique et vous achetez directement votre or et votre argent contre des monnaies fiats.

    La manière virtuelle: vous passez par un site Internet spécialisé pour soit vous faire livrer votre or, soit le faire stocker via des intermédiaires pour assurer vos achats. Mais attention aux arnaques qui sont “monnaie” courantes.

    La manière papier: vous achetez un produit qui n’est pas de l’or physique mais un produit financier (cryptomonnaie, action, etc…) dont la valeur est calquée sur les prix de l’or et de l’argent en temps réelle.

    a) La manière physique

    Passer par une banque peut être compliqué tout simplement parce que si dans le passé les banques mettaient largement à disposition ce service, c’est moins le cas aujourd’hui. La concurrence, le manque de bénéfices des banques sur ce genre de prestation par rapport aux actions, comptes bancaires, PEA et autres ont fait que beaucoup de banques ont purement et simplement délaissé les prestations permettant l’achat d’or et d’argent physique.

    Si vous voulez acheter de l’or et de l’argent physique en main propre, l’idéal sera donc de passer par un comptoir physique d’achat d’or et d’argent. Avant toute chose, vérifiez bien qu’il soit réglementé.

    Ci dessous une liste de grandes enseignes proposant des comptoirs d’achat et de vente d’or dans toute la France:

    Comptoir nationale d’achat/venteLienCarte emplacements comptoirs
    https://www.or-vintage.com/2 lieux :

    OR & VINTAGE
    2 Av Paul Langevin
    30200 Bagnols sur Cèze

    OR & VINTAGE
    46 Av. de Verdun, 30133 Les Angles (j’ai personnellement acheté ici, service très pro)
    https://www.gold.fr/
    https://www.orencash.fr/

    b) La manière virtuelle

    L’autre manière d’acheter de l’or et de l’argent est par Internet.

    Tout ce que avez à faire, c’est commander vos produits. Vous avez ensuite deux options, soit vous vous les faites livrer à votre domicile, soit vous les faites garder par une entreprise spécialisée, souvent la même qui vous a vendu votre or et votre argent. Ce genre d’entreprises proposent des coffre fort et un système de sécurité hors du système bancaire.

    Voici une petite liste de trois entreprises parmi les plus connues en France comme à l’internationale. Certaines proposent des livraisons à domicile d’autres non.


    Comme vous pouvez le constater, ces trois entreprises possèdent chacune des avantages et des inconvénients. Godot & Fils (achat or et argent) sont en France, livrent à domicile mais ont des frais de commissions et de stockage plus élevés si vous décidez de leur laisser le soin de veiller sur vos fonds. Inversement, Bullionstar et BullionVault sont moins chers sur les frais de commissions et de stockage mais ne font pas les livraisons à domicile et sont hors de l’hexagone et même de l’Union Européenne.

    La stratégie idéale est de diversifier ses choix d’entreprises. A mon sens, si vous souhaitez placer 10% de votre capital total dans l’Or et l’Argent, il peut être judicieux de placer 6% sur les 10% de votre capital chez Godot & Fils (achat or et argent.fr) qui possède l’une des meilleures alternatives du marché de l’or et de l’argent de par ses services et sa proximité. Le reste, placez les dans d’autres entreprises spécialisées comme bullionVault, Bullionstar et autres.

    Pour en savoir plus je vous propose de lire mon évaluation détaillée (à venir) ci dessous pour chacune des entreprises citées.

    Courtiers en ligne achat Or et/ou ArgentLien inscriptionEvaluation détaillée
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    3. Types de produits disponibles

    L’Or et l’Argent peuvent se vendre sous multiple formes.

    Les lingots et les pièces. Chaque produit a sa propre spécificité, avantages et inconvénients. Tout dépendra de ce que vous recherchez.

    a) Les Lingots


    Que ce soit pour l’or et l’argent, les lingots sont la forme la plus célèbre de l’or et de l’argent. Lorsque l’on imagine de l’or dans une Banque ou à Fort Knox, on imagine forcément une montagne de lingots d’or qui chacun pèsent 1 kg. Au prix actuel de l’or (en 2022), un seul de ces lingots a une valeur avoisinant les 55 000 euros, ce qui représente un investissement inabordable pour beaucoup de foyers. C’est pour cela qu’il existe des lingots pesant entre 1 et 100 grammes. Donc vous pouvez acheter un lingotin d’or pour 550 euros au prix actuel du marché.

    Cependant, si le système économique s’effondre demain, les lingots sous toutes leurs formes ne seront peut être pas les plus adaptés pour favoriser un nouveau moyen d’échange court terme. Ces lingots ne sont à achetés uniquement si vous souhaitez faire un investissement long terme.

    Si vous achetez de l’or pour d’autres raisons que l’investissement long terme, l’idéal sera plutôt les pièces d’or et pour plusieurs raisons.

    b) Les pièces d’or


    La première chose à savoir sur les pièces d’or, c’est qu’il existe trois catégories de ce genre de produits:

    • Les pièces d’or boursables.
    • Les pièces d’or non boursables.
    • Les pièces d’or de collection.

    b.1) Les pièces d’or boursables

    Les pièces d’or boursables, comme l’indique leur appellation, sont des pièces d’or cotées en bourse et donc négociables en bourse. L’avantage de ce genre de pièces est qu’en plus de leur valeur au poids comme n’importe quel produit lié à l’or, elles ont ce que l’on appelle la prime. La prime est la valeur qui fait la différence entre la valeur liée au poids de l’or de la pièce au gramme et la valeur de la pièce cotée en bourse et donc sujette à la volatilité de l’offre et de la demande. Ainsi, ces pièces sont généralement plus chères que les pièces d’or non boursables uniquement calquées sur le poids de l’or.

    Attention: Les pièces d’or boursables sont un type bien précis de pièces d’or. Ces pièces doivent être frappées aux effigies Marianne ou Coq par exemple. A vous de faire bien attention à retrouver toutes les caractéristiques des pièces d’or boursables si l’on vous en propose.

    Liste des caractéristiques des pièces d’or boursables:

    • Parfait état de conservation.
    • Frappée après 1800.
    • Etre sous scellée afin de garantir l’authenticité.
    • Avoir une pureté supérieure ou égale à 900 millièmes.
    • A eu cours légale dans son pays d’origine.
    • N’est plus fabriquée de nos jours.

    Liste des pièces d’or boursables connues:

    • 20 Francs Coq Marianne Or
    • 20 Francs Napoléon Or 
    • 20 Dollars Or 
    • 10 Dollars Or 
    • 10 Florins Or 
    • Souverain Elisabeth II Or 
    • 10 Francs Napoléon Or 
    • Union Latine Or
    • 50 Pesos Or 
    • Souverain Or
    • Demi Souverain Or 
    • 20 Francs Suisse Or 

    b.2) Les pièces d’or non boursables

    Les pièces d’or non boursables sont des pièces usées (rayures, griffures, pliures, etc…) et qui ne sont pas cotées en bourse. Les pièces d’or non boursables n’ont pas la prime des pièces d’or boursables et leur valeur est uniquement liée au poids en or qui constitue les pièces.

    b.3) Les pièces d’or de collection

    Enfin, les pièces d’or de collection sont en plus de leur poids en or, caractérisées par leur rareté. C’est à dire que la valeur du poids de la pièce d’or s’additionne à la valeur de la rareté de la pièce. Cependant, le marché des pièces d’or de collection est plus risqué car dépend presqu’uniquement de la spéculation et de la loi de l’offre et de la demande.

    Comme le montre l’article ci dessous, certaines des pièces d’or et d’argent les plus rares au monde peuvent dépasser le million de dollar.

    Source: https://www.orobel.biz/

    L’avantage qu’ont les pièces d’or et pièces d’argent comparé aux lingots est:

    • Elles sont faciles à transporter.
    • Elles peuvent être plus facilement cachées qu’un lingot si vous décidez de les stocker à votre domicile
    • En cas de crises économiques et d’effondrement du système, elles seront le moyen d’échange de luxe par excellence (pour l’or) et le nouveau moyen d’échange universelle court terme (pour l’argent). Pour plus d’informations concernant les solutions en cas de crise mondiale, voir article : https://cryptoforce.fr/2022/07/06/solutions-en-cas-de-crise-economique/.
    • Les lingots n’ont pas le système de primes qu’ont les pièces d’or boursables.
    • Leurs prix sont plus abordables de par leur indivisibilité, contrairement aux lingots et donc leur vente sera plus facile.
    • Les pièces d’or sont considérés par les gouvernements comme de la monnaie, contrairement aux lingots. Les règles fiscales sont plus avantageuses pour les pièces d’or.

    c) Les pièces d’argent

    Le marché des pièces d’argent est moins sophistiqué que celui des pièces d’or car il est tout simplement moins prisé.

    Les pièces d’argent sont beaucoup plus abordables.

    Par exemple, l’une des plus connues et faisant partie des moins onéreuses est la pièce de 5 francs semeuses (1959-1969), que l’on peut obtenir à moins de 10 euros l’unité en ce moment. C’est l’idéal si l’on veut convertir ses monnaies fiat en réserve de valeur avec un petit capital. De plus, elle a une teneur très riche en argent (835/1000e), soit 10,02 g d’argent pour 12 g en poids total de la pièce.

    4. La fiscalité

    a) Fiscalité de l’or

    Comme pour tout produit lié aux investissements, le gouvernement exige des impôts ou des taxes sur toutes les transactions de ce genre.

    Seules les transactions de vente sont taxées pour l’or, selon deux méthodes au choix du vendeur:

    • TMP: Le vendeur peut choisir la taxe à hauteur de 11,5% du montant de la transaction. Les 11,5% sont composés de 11% de la taxe sur les métaux précieux et de 0,5% du taux de CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale).
    • TPV: Ou la taxe sur le régime des plus values réelles de 36,2%. Cette dernière taxe subit une exonération totale d’impôts au bout de 22 ans de détention à condition de pouvoir prouver son achat (d’où l’importance de toujours acheter votre or et argent sous scellé). Vous êtes également exonéré d’impôts si vous faites une moins value. Cette exonération d’impôts commence à partir de la troisième année de détention comme indiqué ci dessous:

    b) Fiscalité de l’argent, palladium et platine

    La fiscalité de l’argent, du palladium et du platine, que ce soit des pièces ou des lingots est identique à celle de l’or excepté pour l’achat.

    En effet, étant considérés comme des matériaux industriels, il sont soumis à la TVA lors de l’achat contrairement à l’or qui est considéré comme un produit d’investissement.

    En France, cette TVA s’élève à 20% du montant de la transaction d’achat.

    Pour résumer, voici un tableau relatant les dépenses pour chaque métaux précieux:


    c) Déclaration Impôts

    Contrairement à la déclaration d’impôts sur le revenu et des plus values crypto par exemple qui doivent être déclaré chaque année entre avril et juin, toute cession/vente d’or ou de métaux comme l’argent, le palladium ou le platine doit être déclaré aux impôts dans un délai de 30 jours maximum.

    Si vous avez opté pour la TMP, il vous faut remplir le formulaire N°2091-SD.

    Si vous avez opté pour la TPV, il vous faut remplir le formulaire N°2092-SD.

    La TVA pour les métaux considérés comme des matériaux est payée immédiatement lors de l’achat.

    Ce qui vous amènera dans les deux cas à payer les taxes très rapidement, une fois les taxes déclarées.

    Avertissement: Cryptoforce.fr n’est pas lié aux conseils en investissements et financiers. Merci de faire vos propres recherches et de prendre vos propres responsabilités si vous décidez de prendre des actions suite à la lecture de cette article.

  • Le point sur l’économie de la France en 2023 !

    Le point sur l’économie de la France en 2023 !

    Faisons le point sur l’état de l’économie française en 2023 dans un contexte de guerre Russie Ukraine et d’inflation élevée.

    L’évolution de la production de richesse globale en 2023 (PIB)

    Les chiffres de la Banque de France : Source: https://publications.banque-france.fr


    Selon la Banque de France, le PIB va chuter de 2,5 à 0,9% sur l’année 2023 par rapport à 2022. La Banque de France table donc sur un recul de la richesse produite par la France entre 2022 et 2023.

    Fait intéressant, la Banque de France parie sur une économie morose également pour 2024 et 2025 avec un PIB à respectivement 0,9 et 1,3%.

    Autre fait très intéressant, bien que la Banque de France table sur une chute de l’inflation entre 2023 et 2025 avec un retour à la normale en 2025, elle indique que le pouvoir d’achat des français ne retrouvera pas les niveaux d’avant Covid.

    Les chiffres selon l’INSEE : Source: https://www.insee.fr/fr/statistiques/7662551


    Même son de cloche pour l’INSEE, le PIB de la France chute de 2,5 à 0,8% entre 2022 et 2023.

    Bien que le PIB ait chuté sensiblement entre 2022 et 2023, il faut noter que la dynamique a changé entre début 2023 et cette fin d’année car selon la Banque de France et l’INSEE, le pire semble être derrière nous si l’on se fie à leurs prévisions.

    Le premier trimestre de 2023 a été le pire sur au niveau du PIB puisque la croissance était nulle (0%) contre 0,5% au deuxième trimestre de 2023.

    Les raisons de cette différence entre les 2 premiers trimestres de 2023 ?

    • Une baisse de l’inflation au deuxième trimestre 2023.
    • Une baisse des prix de l’énergie au deuxième trimestre 2023.
    • Une augmentation des exportations au deuxième trimestre 2023.

    C’est donc le deuxième trimestre de 2023 qui sauve le PIB de la France.

    Pour résumer, l’économie générale de la France, bien que toujours positive, s’est très fortement contractée entre 2022 et 2023. Cela en raison de l’inflation, notamment celle de l’énergie, et donc des sanctions économiques de l’Union Européenne prises à l’encontre de la Russie qui ont conduit à la crise énergétique.

    De plus, c’est finalement les échanges commerciaux extérieurs qui ont sauvé la France d’une déroute économique sans précédent. Mais, une économie qui repose sur les échanges extérieurs reste une économie fragile, surtout au vu de l’état des autres indicateurs économiques de la France.

    L”indice PMI en chute libre

    Si les chiffres du PIB de la France restent positifs, ce n’est pas le cas des autres indicateurs économiques, notamment de l’indice Flash Composite ou PMI qui s’est très fortement contracté en 2023 au point d’atteindre une chute historique en 2 ans. Source: https://www.capital.fr

    L’indice PMI est l’indicateur économique le plus suivi au monde car il est lui même composé de 4000 indicateurs économiques et permet de faire le suivi de l’état du secteur privé, notamment des entreprises et industries qui sont le principal moteur de la production économique des pays. Source: https://www.pmi.spglobal.com/Public/Home/PDF/PMI_Brochure_FRA

    Cet indice permet donc aux économistes d’analyser si un pays est en croissance économique ou en contraction au niveau de ses services manufacturiers et entreprises du secteur privé.

    L’analyse est simple. Si l’indice PMI est supérieur à 50, l’économie du pays concerné est en croissance sur son secteur privé, dans le cas contraire, elle est en contraction. Source: https://www.optionfinance.fr

    Or, d’après les chiffres de Trading Economics, la France est en contraction économique sur son secteur privé avec un PMI estimé à 44,5 en Novembre 2023 :


    Et la tendance est à la baisse puisque l’ancien PMI de la France était de 44.6.

    Cet indice est d’ailleurs bien inférieur à celui de toute la zone euro et même à celui du Royaume Uni qui est pourtant sorti de la zone euro et est censé faire face à une crise économique liée à cette sortie (or son PMI est > à 50).

    Les raisons de cette chute du PMI de la France est la chute de la production des entreprises, l’augmentation des faillites, la hausse des taux directeurs et l’inflation persistante. Source: https://www.capital.fr

    L’inflation en France

    D’après l’INSEE, elle est en baisse sur la fin de l’année 2023 :


    L’indice de l’inflation harmonisée en France indique une inflation à 4,5% en octobre 2023 contre 5,7% en septembre 2023. Cette baisse est portée par l’énergie et les produits frais qui affichent des prix en net recul.

    Sur un plan plus général, le gouvernement table pour sa part sur une baisse nette de l’inflation en 2024 avec une inflation qui passerait à 2,6% contre 4,9% en 2023 sur l’échelle annuelle. Source: https://www.tresor.economie.gouv.fr

    Le problème, c’est que l’on sait que les prix de l’énergie remonteront en 2024 avec la fin du bouclier tarifaire annoncé par le gouvernement. Nous risquons donc de reconnaître une vague d’inflation portée par les prix de l’énergie en 2024.

    CONCLUSION :

    Bien que les prévisions sont optimistes pour 2024 d’après l’INSEE, le gouvernement ou encore la Banque de France au niveau du PIB et de l’inflation, l’on peut se demander si ces prévisions sont réalistes compte tenu du PMI qui est en chute libre sur toute l’année 2023 et qui prend une place importante dans le tissu économique générale de la France.

    Sans compter sur le fait que l’augmentation du PIB en 2023 est principalement dû à la hausse des échanges extérieurs. La France est donc désormais économiquement liée à la bonne volonté d’autres entités.

    Malgré les prévisions optimistes, à cause de tous ces éléments et surtout du PMI, il est donc possible que la France se dirige malgré tout vers la récession économique aux côtés de l’Allemagne qui est déjà en récession.

  • Le point sur l’économie russe en 2023 !

    Le point sur l’économie russe en 2023 !

    Ou en est la Russie ?

    Après presque 2 ans de guerre et des sanctions par dizaines, la Russie est-elle sur le point de s’effondrer comme nous l’ont maintes fois promis les dirigeants de l’Occident ?

    C’est ce que nous allons voir dans cet article.

    L’impact des sanctions vu du côté de la Commission Européenne

    Source: https://www.consilium.europa.eu

    Selon la Commission Européenne, les sanctions sont efficaces contre la Russie puisque celle ci a encaissée une chute de son PIB de 2,1% en 2022 et prévoit dans le pire des scénarios une chute de 2,5% en 2023 en se basant sur les prévisions de l’OCDE. (voir graphique ci dessous).


    De même que pour le PIB, la Commission Européenne table sur une chute des recettes au niveau du pétrole de la part de la Russie dans le cadre des sanctions mises en place sur les hydrocarbures russes. Pour cela, ils se basent sur les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie.


    Et indique également que 300 milliards d’euros de réserves de la banque centrale de Russie ont été gelé.

    Si l’on se tient aux propos de la Commission Européenne, les sanctions sont donc très efficaces contre la Russie qui devrait normalement souffrir sur le plan économique au point de passer, dans le pire des cas, en récession à cause de la chute en continue de son PIB (suivant les chiffres de l’OCDE).

    La réalité

    Au niveau de son PIB, les derniers chiffres sont tombés pour le PIB de la Russie.

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les analystes du FMI et de l’OCDE se sont lourdement trompés puisque la Russie a établi une augmentation de son PIB de 5,5% sur 1 an au troisième trimestre de 2023. Source: https://www.lefigaro.fr

    Ces chiffres sont donnés par l’agence Rosstat, c’est à dire une agence de statistique russe, il faut donc rester prudent sur la crédibilité des chiffres. Mais cette affirmation est également constaté par certaines organisations occidentales et notamment la Banque Européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) qui tablait en septembre 2023 sur une croissance du PIB russe de +1,5% au lieu de 3%. Source: https://www.capital.fr

    Dans tous les cas, nous sommes donc loin des chiffres montrés par la Commission Européenne.

    Ainsi, le PIB de la Russie au lieu d’atteindre les -4,6% estimés dans le pire des scénarios par l’OCDE entre 2021 et 2023 va finalement dépasser les +1,5% ou les +3% au point de dépasser son ancien pic de 2021. La Russie, contrairement à l’Europe devrait donc sortir de la récession alors qu’elle est en guerre.

    De même sur les hydrocarbures, la Commission Européennes indique que les recettes sur les hydrocarbures sont en baisse pour la Russie entre 2022 et 2023. Ce n’est pourtant pas ce qu’indique de nombreuses sources. https://www.lopinion.fr et https://www.capital.fr et https://www.latribune.fr.

    Pire encore, le journal Le Monde va jusqu’à indiquer que l’Union Européenne continue d’acheter du gaz russe en 2023 mais par voie maritime puisque les gazoducs reliant la Russie à l’UE ont été partiellement fermés. Ainsi, l’UE achète du GNL russe qui est forcément plus cher car plus compliqué à transporter que le gaz transporté par gazoducs. Source: https://www.lemonde.fr

    De toute évidence, d’un point de vue de l’économie générale, le bras de fer économique entre l’Europe et la Russie s’est soldé par une victoire de la Russie.

    Du côté des points négatifs, l’économie russe subit aussi des revers.

    Il est à noter que si le PIB de la Russie augmente c’est aussi le cas de l’inflation russe qui est estimée à prés de 7% en octobre 2023 par l’agence Rosstat, malgré la hausse des taux directeurs de la banque centrale russe. Sur le plan de l’inflation, les russes connaissent donc le même sort que celui de l’Europe et sont même bien plus impactés avec une hausse de l’inflation qui est sur une voie ascendante. Source: https://www.rtbf.be

    Sur le plan prévisionnel, les russes s’attendent à une explosion de l’inflation pour 2024 en raison de l’augmentation du budget militaire de prés de 70% l’année prochaine. Les dépenses militaires vont atteindre 6% du PIB total de la Russie. En clair, la guerre, bien plus que les sanctions occidentales commence à peser sur l’économie russe mais surtout sur le pouvoir d’achat des citoyens russes.

    Du côté du rouble, les choses ne vont pas mieux puisque la monnaie fiat de la Russie est en berne par rapport au dollar comme le montre la courbe ci dessous :


    Le cours du rouble s’était totalement effondré en 2022 lors de l’invasion de la Russie contre l’Ukraine et lors des sanctions bancaires prises à l’encontre de la Russie par l’occident avant de remonter de façon spectaculaire quelques mois après.

    Mais en 2023, force est de constater que le rouble est en grande difficulté par rapport au dollar et ce de façon continue. C’est précisément cette chute de la valeur du rouble qui provoque en partie l’explosion de l’inflation russe. Car les importations russes qui ont augmenté en raison des sanctions européennes sont désormais de plus en plus chères pour la Russie.

    Concernant la dette, la guerre impacte aussi la Russie puisque le pays va passer d’un déficit public de 2,2% en 2022 à 6,2% en 2023 selon les prévisions du Fond Monétaire International (FMI). Source: https://www.latribune.fr


    Par rapport au PIB, la dette de la Russie est estimée à prés de 20% en 2023 contre 18% en 2022. Source: https://www.coface.fr

    Mais ce ratio de dette est bien loin de celui de la France qui est estimé à 111% en 2023 par exemple.

    CONCLUSION :

    Il est évident que la Russie, malgré la guerre et les sanctions, résiste très bien d’un point de vue économique pour le moment et que l’on est très loin d’une chute soudaine de l’économie russe annoncée par les dirigeants politiques de l’UE et de la France. Source: https://www.lemonde.fr et https://www.publicsenat.fr.

    Cependant, il est vrai que l’économie russe souffre sur le plan de l’inflation, de la dette mais aussi de la valeur du rouble.

    Cela au même titre que l’Europe dans son ensemble.

    Les sanctions économiques n’ont donc absolument pas eu l’effet escompté contre la Russie, pire encore, c’est les citoyens européens qui en ont fait les frais de façon peut être plus violente encore que les citoyens russes puisque l’inflation en zone euro a atteint des niveaux jamais vus et ce n’est pas fini avec les futures augmentations des prix de l’électricité en 2024 (du moins pour la France avec la fin du bouclier tarifaire). Depuis quelques mois, l’Europe a également vu son euro chuter de presque 3% par rapport au dollar alors qu’il avait déjà subi une grosse chute en 2022.

    Dans le meilleur des cas, les sanctions européennes ont fait autant de dégâts à la Russie qu’à l’Union Européenne. Dans le pire des cas, elles ont fait plus de dégâts à l’UE qu’à la Russie. Tout cela à un niveau court terme.

    Sur le long terme, nous verrons à l’avenir ce qu’il en sera. Mais une chose est sure, c’est que la Russie possède un avantage majeur par rapport à l’UE : les ressources énergétiques à volonté que l’UE n’aura jamais et que celle ci devra désormais payer au prix fort.

  • Présentation du projet Cardano et de la cryptomonnaie ADA

    Présentation du projet Cardano et de la cryptomonnaie ADA

    Les objectifs du Cardano

    L’objectif principal du Cardano, selon ses fondateurs, est d’aller plus loin que toutes les blockchains existantes avec en ligne de mire la scalabilité qui est l’un des points les plus épineux des blockchains actuelles.

    Un des co-fondateurs de Cardano, Charles Hoskinson, était également co-fondateur de Ethereum. Or, Ethereum, bien qu’étant la première blockchain à avoir implémentée les smart contracts souffre toujours de problèmes de scalabilité en 2023 et est clairement dépassée sur le plan technique avec des temps et des frais de transactions qui restent plus élevés que d’autres blockchains plus récentes.

    C’est dans ce contexte que Charles Hoskinson a crée le Cardano : une version moderne d’Ethereum délaissant les problèmes de scalabilité.

    En parallèle de cela, l’un des objectifs de Cardano est de construire un réseau totalement open source se focalisant en partie sur l’adoption de masse des services financiers dans le monde du web 3.0. Concrètement, cela se traduit par une volonté de créer du contenu décentralisé à travers des Dapps sur le réseau de Cardano.

    Enfin, un autre des objectifs les plus importants de Cardano est de propulser le concept de construction de blockchain à un niveau scientifique extrêmement rigoureux. Car si la majorité des blockchains sont conçues par des développeurs et chefs de projet issus de l’ingénierie, le projet Cardano est développé par des scientifiques, des chercheurs, des développeurs, des mathématiciens et des ingénieurs à un niveau proche de l’industrie de l’aérospatiale sur le plan méthodologique.

    Le but de Cardano est donc de révolutionner le concept des blockchains sur la scalabilité, l’interopérabilité et la décentralisation.

    Le consensus de Cardano : Ouroboros

    Cardano fonctionne sur le consensus de Proof Of Stake. Nom de code : Ouroboros à l’image du serpent de la mythologie Grecque qui se mord la queue dans une métaphore voulant représenter l’infini.

    Ici, l’infini représente l’amélioration continue de la blockchain de Cardano ainsi que toutes ses fonctionnalités associées grâce au travail des scientifiques, chercheurs et ingénieurs. C’est pour cela que les développeurs de Cardano prétendent que leur consensus est le seul à être véritablement sécurisé. Et il est vrai que depuis sa naissance, Cardano n’a jamais subi la moindre faille de sécurité notable pouvant mettre en panne le réseau.

    Le consensus Ouroboros a l’avantage d’être peu énergivore et de fonctionner sur un système ou ce sont les nœuds, c’est à dire les utilisateurs stakant leurs ADA, qui sécurisent et valident les informations contenues dans les blocs. De plus, l’avantage de ce consensus réside également dans la vitesse de validation des blocs estimé à 20 secondes pour Cardano contre 10 minutes pour le Bitcoin.

    Cependant, à l’heure actuelle de la rédaction de cet article, les faits démontrent que Cardano, bien qu’étant rapide, le reste bien moins que le réseau Ethereum depuis la migration de ce dernier du Proof Of Work vers le Proof Of Stake. Car, au niveau des transactions, Cardano établi en moyenne 0,75 TPS (Transactions Par Secondes) contre 12,45 TPS pour le réseau Ethereum. Source: https://coinacademy.fr

    Le réseau Ethereum reste donc plus performant, pour l’instant, que le réseau Cardano sur le plan de la vitesse de transactions uniquement mais certainement pas sur les frais de transactions puisqu’une transaction sur Ethereum coute autour des 5 à 50 euros suivant la congestion du réseau contre quelques centimes sur Cardano. De plus, Cardano est en train de développer une solution Hydra, que nous verrons plus loin dans cet article et qui pourrait bien révolutionner le monde des blockchains.

    Infrastructure du Cardano séparée en 2 couches et en 2 objectifs

    Cardano est une blockchain de Layer 1 qui est divisé en 2 sous réseaux.

    Sur les fondamentaux, Cardano est divisé en 2 couches de fonctionnement :

    • Les actions liées aux paiements avec la couche “Cardano Settlement Layer” (CSL).
    • Les actions liées aux smart contracts avec la couche “Cardano Computation Layer” (CCL).

    Pour mettre les choses dans leur contexte, à titre de comparaison, Ethereum ne fait pas de séparation entre ces 2 types d’actions au niveau de son fonctionnement. Cette distinction opérée est donc bien propre à Cardano.

    Comme l’indique son nom, le CSL se focalise sur les paiements au niveau de la blockchain de Cardano et au niveau des transactions grâce à la cryptomonnaie ADA. Le CSL est donc en charge des calculs et des opérations dans le cadre des échanges de valeur sur le réseau Cardano. Le CSL est considéré comme étant le premier niveau dans les couches d’infrastructure de Cardano.

    Quand au second niveau, le CCL, s’occupe de tout ce qui est en lien avec le développement du consensus Proof Of Stake Ouroboros et les smart contracts au niveau des Dapps. Le CCL assure donc l’exécution des applications sur le réseau Cardano.

    Cette distinction entre CCL et CSL permet une meilleure flexibilité dans l’exécution et le développement des smart contracts sur Cardano.

    La cryptomonnaie ADA


    Comme indiqué sur Coinmarketcap, la cryptomonnaie de Cardano, le ADA possède un supply maximal de 45 milliards de tokens avec 78% du supply actuellement en circulation.

    Sur le plan technique, le ADA permet d’assurer les transactions sur le réseau de Cardano. C’est la couche CSL qui est garante de l’émission des ADA.

    Le ADA a aussi un rôle dans la gouvernance du réseau puisque tous les détenteurs de ADA peuvent voter au niveau de la direction du projet. Et ce quelle que soit la quantité de jetons possédés par les détenteurs.

    L’équipe et les entreprises derrière le projet

    Le projet Cardano a vu le jour en 2015, mais a été officiellement lancé en 2017 après 2 années de recherches.

    Les fondateurs sont Charles Hoskinson et Jeremie Wood.

    Charles Hoskinson : Considéré comme un génie visionnaire dans le milieu de la cryptographie, Charles Hoskinson avant de fonder Cardano, a été un moteur dans la création d’Ethereum mais aussi de BitShares. Ce mathématicien et entrepreneur de 36 ans a un CV solide dans le domaine de la cryptographie et voit l’aboutissement de sa carrière dans la création de  Input Output Hong Kong (IOHK), une société d’Ingénierie et de recherche spécialisée dans la blockchain et qui donnera naissance au projet Cardano en 2017.

    Jeremie Wood : Cet ancien leader des opération chez Ethereum a également un gros bagage de connaissances et compétences en lien avec l’industrie crypto puisqu’avant d’intégrer Ethereum puis de fonder IOHK, Jeremie Wood était l’un des membres fondateurs de Kansai Bitcoin au Japon, une organisation rassemblant régulièrement les pontes de l’industrie crypto pour échanger sur les technologies blockchains. Source: https://iohk.io/en/leadership/jeremy-wood

    Si Charles Hoskinson et Jeremie Wood sont les moteurs initiaux de Cardano, le projet de nature open source, a très rapidement dépassé le cadre fixé par IOHK pour devenir la propriété de tous ses utilisateurs et développeurs. Car Cardano est un projet décentralisé qui est désormais développé par la Cardano Foundation et EMURGO.

    Au niveau institutionnel, le projet Cardano est donc entre les mains de 3 entités :

    • IOHK : la société à l’origine du projet grâce à la vision de Charles Hoskinson et Jeremie Wood. IOHK ne se concentre d’ailleurs pas uniquement sur Cardano mais aussi sur la technologie blockchain dans son ensemble. Le but de IOHK est de promouvoir la recherche dans l’industrie crypto afin de trouver de nouveaux paradigmes à développer dans ce milieu.
    • La Cardano Foundation : Basée en Suisse, cette fondation n’a désormais plus aucun lien avec les fondateurs. Son rôle est de gérer le projet Cardano autant sur le plan technique que juridique.
    • EMURGO : En charge du développement des Dapps sur le réseau Cardano. Cette société investi dans des start up crypto et les aident à se développer au sein de Cardano afin d’aider le réseau à se développer sur un plan financier et lié au marketing. EMURGO est donc en charge de l’aspect commercial de Cardano.

    Les partenariats de Cardano et sa position dans la régulation crypto

    Les partenariats sont nombreux et diversifiés pour le projet Cardano, cela grâce au travail de EMURGO.

    L’un des partenariats les plus éminents est celui établi avec le Forum Economique Mondial de Davos ou WEF.

    Mais aussi avec d’autres gouvernements à travers le monde (liste non exhaustive) :

    • Le bureau des Affaires du Commonwealth
    • La Banque d’Investissement Européenne
    • Le Ministère des Affaires Etrangères de Norvège
    • Le Ministère des Affaires Etrangères des Pays Bas
    • Le gouvernement Ethiopien

    Et des projets crypto (liste non exhaustive) :

    • Polkadot (Utilisation pour le développement de chaines partenaires de Cardano)
    • Chainlink (Utilisation des oracles pour améliorer le travail des développeurs de Cardano)

    De par son fonctionnement et sa vision, le projet Cardano fait partie des projets de l’industrie crypto ayant un avantage par rapport aux futures lois cryptos, notamment en Europe avec la sortie prochaine des lois MiCA et TRF.

    De même, son aspect décentralisé est un avantage, car les autorités de régulation seront moins enclines à attaquer un projet open source, surtout aux Etats Unis ou de nombreux procés sont en cours entre la SEC et des projets cryptos considérés comme centralisés.

    Le futur de Cardano

    Dans un futur proche, Cardano souhaite ajouter une troisième couche dans son infrastructure aux côtés des couches CSL et CCL : les sidechains KMZ qui vont permettre d’assurer un lien étroit en les 2 premières couches CCL et CSL tout en permettant la connexion entre le réseau Cardano et d’autres blockchains. En clair, cette troisième couche permettra de rendre Cardano interopérable.

    En parallèle, un autre projet d’envergure est en plein développement et sur le point d’aboutir : le projet Hydra. Source: https://hydra.family. Ce projet, un Layer 2 greffé à la blockchain de Cardano, a pour objectif de rendre Cardano 100 000 fois plus performant qu’actuellement. En effet, si le projet Hydra abouti, Cardano sera en mesure d’assurer 1 million de TPS, ce qui propulserait le Cardano au rang de blockchain la plus rapide du monde. Et de loin. Or, le premier nœud Hydra a déjà été mis en place sur le mainnet de Cardano le 11 mai 2023. Le projet semble donc sur la bonne voie. Ci dessous un extrait de l’algorithme d’Hydra qui démontre la complexité des formules mathématiques utilisées par les chercheurs de Cardano.


    De même qu’Hydra, le projet Mithril vise à révolutionner la blockchain Cardano dans son ensemble en la rendant encore plus décentralisée. Sur le plan technique, Mithril est un projet de vaste envergure qui englobe également Hydra. Mithril vise donc à rendre Cardano plus rapide, plus sécurisé, plus économique, plus écologique et plus décentralisé. L’ère Mithril est prévue pour 2024 si l’on se fie à la feuille de route du projet Cardano. Source: https://coinedition.com

    Parmi les grands projets de Cardano, le projet Babel n’est également pas en reste puisqu’il vise à rendre n’importe quelle cryptomonnaie opérable sur la blockchain Cardano. Chose qu’aucun autre projet n’a encore rendu réalisable jusqu’à ce jour. Pour rappel, une blockchain ayant un jeton natif exige que toutes les transactions soient effectuées avec ce jeton natif exclusivement. C’est le cas d’Ethereum et du Bitcoin par exemple. D’autres blockchains utilisent des ponts pour rendre l’utilisation d’autres cryptomonnaies possible mais dans des cas particuliers seulement. Le projet Babel de Cardano est donc tout à fait révolutionnaire à un niveau similaire au projet Hydra puisqu’il permettra, s’il arrive à terme, de révolutionner le concept d’adoption de masse crypto pour des nouveaux utilisateurs débutants dans le milieu crypto. De même ce projet devrait être clos pour 2024. Source: https://blockchainfiles.org

    Sur le plan de l’évolution des Dapps/partenariats/projets, le futur semble être brillant pour Cardano comme le prouve l’image ci dessous :


    Le nombre de projets sur Cardano a explosé depuis 2021, puisque l’écosystème de Cardano a dépassé les 1000 projets en développement depuis 2022. Source: https://zycrypto.com

    Conclusion :

    Cardano se présente donc comme un Ethereum Killer. Par rapport à Ethereum, les avantages actuels de Cardano sont évidents :

    • Meilleure scalabilité
    • Meilleure décentralisation
    • Meilleure sécurité
    • Meilleure interopérabilité

    Les inconvénients par rapport à Ethereum :

    • TPS moins performant
    • Réputation moins élevée
    • Moins de projets
    • Moins interopérable par rapport à d’autres projets (Ne concerne pas Ethereum)

    Mais dans le futur, si Cardano achève avec succès l’ensemble de ses projets en cours de développement (Babel, Mithril, Hydra, etc…), alors ce projet sera propulsé comme la blockchain la plus performante au monde que ce soit sur le plan utilitaire, facilité d’accès (Babel) et sur le plan technique avec un potentiel de 1 million de transactions par secondes.

    A titre de comparaison, VISA et Mastercard sont à 1700 TPS et Paypal 200 TPS. Et le nouveau Ethereum 2.0 peut opérer, théoriquement, 160 000 TPS depuis la MAJ 2.0. Source: https://www.researchgate.net

    Si les projets aboutissent, Cardano prouvera également que les ressources humaines allouées (chercheurs, experts en cryptographie, développeurs, ingénieurs) sont parmi les meilleures au monde et que la méthodologie employée par ces ressources est digne des plus grandes entreprises du monde dans les milieux technologiques les plus poussés.

    De plus, Cardano intéresse déjà les gouvernements et les banques centrales qui voient une nouvelle façon de concevoir leurs futurs outils numériques, notamment au niveau de l’identité des citoyens comme le prouve le partenariat entre Cardano et le gouvernement Ethiopien. Cardano devrait donc également être un pionnier dans le milieu de la régulation crypto au même titre que le XRP (hors Etats Unis) et le Vechain.

  • Les pays ayant la meilleure fiscalité crypto dans le monde

    Les pays ayant la meilleure fiscalité crypto dans le monde

    Le but de cet article est d’établir les meilleurs endroits à travers le globe pour les détenteurs de crypto.

    Les pays qui n’imposent pas les plus-value cryptos des particuliers

    En Europe :

    L’Allemagne, la Grèce, la Malte, Chypre, la Slovénie et l’Estonie sont les pays membres de l’UE qui ont une politique de 0% de taxes sur les plus values. Source: https://be-crypto.lesoir.be

    La Suisse : Certaines zones ou villes sont exemptées de taxes sur les plus values seulement. Comme la ville de Lugano par exemple qui a légalisée le Bitcoin comme monnaie légale.


    Dans le monde :

    Singapour, la Malaisie, le Panama ou encore Hong Kong sont des pays sans taxes sur les plus values pour les particuliers.

    D’autres pays fonctionnent sur la base de “Tax Free Zone”, c’est à dire que des villes ou des zones entières sont exemptées d’impôts ou de taxes sur les plus values crypto pour les particuliers. C’est le case des Emirats Arabes Unis et du Salvador par exemple.

    Le Bitcoin adopté comme monnaie légale :

    Le premier pays à avoir adopté le Bitcoin comme monnaie légale est le Salvador. Toute utilisation de Bitcoin pour acheter des biens ou des services est exempté d’impôts. Le Salvador veut d’ailleurs pousser le concept encore plus loin en construisant une ville fonctionnant à 100% au Bitcoin.

    Le deuxième pays à avoir légalisé le Bitcoin est la République Centrafricaine mais le faible accès à Internet rend difficile son adoption de masse là bas.

    Certaines villes suisses comme Lugano ont adopté le Bitcoin comme monnaie légale. Lugano est donc l’une des très rares zones ou utiliser des Bitcoins officiellement en Europe.

    Les pays avec des conditions particulières pour une politique fiscale crypto avantageuse

    La Croatie qui est un pays membre de l’UE exempte les particuliers de taxes sur les plus values crypto à partir de 2 ans de détention des cryptos seulement. Si ce délai n’est pas respecté, l’utilisateur devra payer 10% sur ses plus values.

    La Thaïlande est également très intéressante mais à une condition : les revenus et plus values crypto doivent être rapatriés de l’étranger 1 an après l’obtention de ces revenus. Il faut donc passer par une structure offshore et attendre une année.

    De même que pour la Thailande, le Costa Rica ne taxe pas les plus values crypto à condition que les opérations soient effectuées via une entreprise étrangère puis rapatriées vers le Costa Rica. Il n’y a pas de délais d’attente pour bénéficier de l’exonération fiscale dans ce cas. Sinon, le pays adopte une taxe de 15% sur les plus values.

    Les pays alliant fiscalité crypto avantageuses, facilité d’accès et confort de vie

    Si vous êtes déjà citoyens membres de l’Union Européenne, sachez que vous avez la possibilité de résider de façon permanente dans tous les pays membres de l’UE à condition d’y être resté 5 ans de suite. Source : https://europa.eu

    Ainsi, vous aurez la possibilité de vous installer définitivement dans les pays de l’UE avec une politique fiscale crypto imposant 0% de taxes sur les plus values comme l’Allemagne, la Grèce, la Malte, Chypre, la Slovénie et l’Estonie. La seule condition sera de trouver un travail ou de fonder une entreprise tout en respectant les cadres administratifs du pays concerné (Assurance maladie par exemple, etc…) pendant 5 ans. Au delà de 5 ans, vous aurez droit au titre de séjour permanent ce qui vous permettra par la suite de ne plus avoir à justifier aux autorités du pays concerné le fait que vous avez un emploi et les démarches administratives à jour.

    A noter que parmi les pays de l’UE avec une taxe de 0% sur les plus value, l’Allemagne et l’Estonie arrivent dans le top des meilleures destinations :

    • L’Allemagne car c’est la première puissance économique de l’UE (pour le moment, cela reste à voir à l’avenir avec la crise énergétique). Source: https://www.touteleurope. et https://www.ifri.org/fr
    • L’Estonie car les démarches administratives sont les plus facilitées pour ce qui est de l’expatriation à l’inverse de Malte par exemple. Source: https://fr.euronews.com. De plus, l’Estonie a un cout général de la vie bien moins cher que dans le reste de l’UE. Source: https://www.votretourdumonde.com

    Au niveau mondial, les pays ayant une taxe de 0% sur les plus values cryptos et qui réunissent les conditions de facilité d’accès et de confort de vie sont le Panama en Amérique Latine, la Malaisie en Asie du Sud Est et Singapour. La Suisse est également très bien classée mais il vous faudra choisir des villes comme Lugano ou Zug pour bénéficier des avantages en terme de fiscalité crypto.

    • Singapour est l’une des meilleures destinations du monde ainsi que l’un des meilleurs centres financiers du monde avec toutes les opportunités de travail associées. De nombreuses familles d’expatriés se sont installées à Singapour pour faire bénéficier à leurs enfants des systèmes Singapouriens considérés comme faisant partie des meilleurs au monde (santé, éducation, etc…). De plus, le permis de séjour permanent s’obtient très facilement puisqu’il suffit de travailler pendant 6 mois à Singapour pour obtenir les mêmes droits quasiment que les véritables citoyens du pays. Ce permis de séjour permanent doit être renouvelé tous les 5 ans. Le point faible de Singapour, à l’instar de Hong Kong, est le cout de la vie, considéré comme le plus cher au monde. Source: https://visitworld.today et https://www.studyrama.com et https://www.courrierinternational.com
    • Si vous préférez l’environnement d’Amérique Latine, la destination idéale est le Panama qui fait partie des pays les plus sécurisés de cette zone géographique mais aussi le plus facile d’accès pour obtenir un titre de séjour puisqu’il suffit de rester au moins 2 ans avec travail et autre pour prétendre à une résidence permanente. Cependant, les opportunités de travail ne sont pas le point fort du Panama qui bien qu’en pleine croissance n’atteint pas le niveau de vie du Singapour par exemple. Source: https://www.panamagoconseil.com
    • La Malaisie est également une excellente destination car classée 4 éme sur 53 dans l’expat insider de 2023. En effet le pays est l’un des rares pays hyper attractif pour le pouvoir d’achat et pour le logement. Sur ce plan, la Malaisie est classée 3 éme à l’échelle mondiale sur le cout de la vie en général. Cependant, attention au faible niveau de sécurité dans certains endroits et les conditions d’accès sont moins évidentes que Singapour ou le Panama par exemple puisqu’il faudra de nombreuses conditions comme obtenir un travail mais surtout des conditions financières confortables au préalable. Source: https://www.expat.com et https://www.cadremploi.fr
    • La Suisse est également l’une des meilleures destinations concernant le travail et le bon vivre. Cependant, rappelez vous que pour bénéficier des avantages fiscaux liés aux cryptos vous devrez vous cantonner aux “Tax Free Zone” comme Lugano par exemple. Source: https://www.hsbc.fr. Les permis de séjour sont également conditionnés à un travail. Il existe différents types de permis en Suisse échelonnant la durée de séjour de quelques mois à 1 an maximum renouvelable annuellement. Source: https://www.miralux.ch

    Conclusion :

    Au final, la liste de pays attractifs concernant une imposition à 0% sur les plus values des cryptos est plutôt étoffée.

    A vous de voir quels sont les critères indispensables pour vous expatrier :

    • Zone géographique et climat (Europe ou reste du monde par exemple).
    • Culture des pays.
    • Cout de la vie.
    • Systèmes administratifs (santé, éducation, etc…) si vous comptez vous expatrier avec votre famille.
    • Difficulté d’accès en terme de permis de séjours voir de résidence permanente.

    Au sein de l’UE, (à mon humble avis) l’Estonie est le meilleur choix pour s’expatrier puisque tous les critères sont validés par rapport à la France: culture similaire, cout de la vie bien moins cher, système administratif correct, accès facile aux permis de séjours. Le seul point qui peut être perturbant est le fait que les nuits ne durent que 4 heures la bas.

    Au niveau mondial, c’est moins évident de sélectionner une seule destination idéale puisque tous les pays mentionnés ont leur points forts et leurs points faibles.

    Avertissement : Cryptoforce.fr ne fait pas de conseils financiers. A titre informatif uniquement.

  • Le conflit Israël-Hamas, catalyseur d’un nouveau choc pétrolier ?

    Le conflit Israël-Hamas, catalyseur d’un nouveau choc pétrolier ?

    Les origines du conflit Israélo Palestinien

    Tout débute en 1886, avec l’essor du sionisme. L’enjeu était déjà, à l’époque, d’offrir une terre aux juifs afin de les protéger de l’antisémitisme européen et surtout de celui provenant de l’Europe de l’Est. Source: https://www.geo.fr

    Le sionisme est un mouvement politique religieux qui doit son nom à l’ancienne ville de Jérusalem. Le terme “sionisme” à été crée par le philosophe autrichien Nathan Birnbaum en 1886 et de là est parti l’idée d’un exode européen des juifs vers la Palestine.

    En 1896, la montée de l’antisémitisme en France est telle que le journaliste austro-hongrois Theodor Binyamin Ze’ev Herzl décide de créer le premier congrès sioniste à Bale permettant de rassembler au sein d’une même organisation prés de 85 000 juifs.

    En 1914, la Première guerre mondiale est lancée. Le conflit implique la majorité des puissances européennes ainsi que l’Empire Ottoman et les Etats Unis.


    C’est dans le cadre de cette guerre que l’Empire Ottoman est vaincu par le Royaume Uni de Grande Bretagne en 1917. Dés cette année, c’est l’Empire britannique qui gère une partie du territoire ottoman, incluant la Palestine. Et c’est le ministre des affaires étrangères britannique de l’époque, Balfour, qui va tout déclencher lors d’une déclaration officielle en faveur de la création d’un Etat juif à travers le projet sioniste.


    A partir de là, les juifs émigrent en masse vers la Palestine et commencent à transformer le territoire à à travers la construction d’infrastructures comme une armée, un système de santé, des universités hébraïques, etc… Tout en combattant en même temps les citoyens originaires de la Palestine.

    Enfin, c’est la Seconde Guerre Mondiale qui viendra achever le projet sioniste avec la Shoah et l’extermination de tout un peuple sur le continent européen par les Allemands. Cette extermination poussera les survivants juifs à s’installer en masse sur le territoire Palestinien qui deviendra officiellement le territoire Israélien en 1948, quelques années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

    Car de 1920 à 1948, le territoire Palestinien était sous gestion britannique et les conflits incessants entre les nationalistes Palestiniens et les juifs ont fini par lasser les britanniques qui ont proposé une solution de replie afin d’abandonner la gestion d’un territoire couteux. C’est ainsi que l’Israël a été fondée en 1948 par l’ONU à travers un vote historique. A l’issue de ce vote, il a été décidé que 60% des territoires de la Palestine seraient distribués à l’Israël.


    Le 14 mai 1948, débute alors la première guerre Israélo arabe car les Palestiniens, en majorité à l’époque ,ne supportent pas la perte de 60% de leur territoire. Source: https://www.geo.fr

    Cette guerre embrase le Moyen Orient puisqu’elle implique de nombreux pays arabes contre l’Israël :


    Malgré le nombre de pays concernés, les armées Israéliennes comme arabes compteront peu de soldats. 19 000 du côté Israélien et environ 23 000 du côté des pays arabes.

    La guerre se termine sur une armistice en 1949, année durant laquelle l’Israël a même élargi ses frontières initiales.


    Après quelques années de trêves, la guerre reprend, si bien qu’en 1967, l’Israël a conquis une partie de l’Egypte ainsi que la bande de Gaza, Jérusalem Est et le plateau de Golan en Syrie.

    Il faut attendre 1979, date à laquelle l’Egypte reconnait l’existence de l’Israël en tant que nation, chose que la majorité des autres pays arabes ne reconnaissent toujours pas aujourd’hui. Un traité de paix est conclu entre l’Egypte et l’Israël qui se retire totalement des territoires occupés en Egypte mais aussi en Cisjordanie.


    La paix s’établit de façon instable en Israël impliquant des échauffourées récurrentes entre arabes et juifs sur fond de différents religieux.

    Finalement, c’est en 2023 que la guerre reprendra suite à l’attaque du Hamas sur l’Israël faisant au moins 1300 morts du côté des juifs. Cette fois, c’est l’Israël qui déclare la guerre au Hamas de la bande de Gaza et commence à bombarder la zone.

    La naissance du Hamas

    Ce sont 3 membres des Frères musulmans qui créent le Hamas en 1987. Source: https://www.cairn.info

    Leur objectif est de détruire l’Israël pour le remplacer par un Etat islamique. Pour cela, le Hamas appelle au Jihad afin de combattre l’Israël au nom de l’Islam. A partir de 1993 débute les attentats suicides contre les civils israéliens, attentats qui finissent par laisser place à des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza vers l’Israël jusqu’en 2023 ou les branches armées du Hamas finissent par attaquer massivement l’Israël et perpétrer un massacre sans précédent. Source: https://www.lepoint.fr

    Le Hamas n’est reconnu comme organisation terroriste que par l’Occident. La Chine, la Russie ou encore les autres pays d’Asie ou d’Amérique Latine ne considèrent pas le Hamas comme une organisation terroriste.

    Pour autant, il ne fait aucun doute que les actions du Hamas sont similaires à celles opérées par Daech, une organisation terroriste, cette fois reconnue comme telle par une écrasante majorité de pays dans le monde dont la Chine et la Russie. Cependant, il faut reconnaître que les deux organisations sont différentes de par leurs objectifs. Si le Hamas veut détruire l’Israël pour mettre en place un Etat Islamique en Palestine uniquement, ce n’est pas le cas de Daech qui veut mettre en place le califat sur toute la planète. L’un vise local, l’autre à grande échelle. Source: https://www.lefigaro.fr

    De par leurs actions tout comme leurs revendications (localisées à la Palestine), le Hamas prouve et a prouvé qu’il est bien une organisation terroriste et cela pour le plus grand mal de la cause palestinienne.

    En effet, si le Hamas était à l’origine une organisation terroriste appelant au Jihad, l’organisation a élargie ses activités jusqu’à la sphère politique, notamment en remportant les élections législatives de 2006 à 56% des suffrages contre son opposant politique, le Fatah, le parti nationaliste palestinien. Source: https://www.lemonde.fr

    Des tensions apparaissent de plus en plus fortes de 2006 à 2007 entre le Hamas et le Fatah, atteignant un point culminant en 2007 lorsque le Hamas s’attaque aux forces de sécurités du Fatah, prenant ainsi de force le contrôle de la bande de Gaza.

    Avec la prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, les territoires Palestiniens sont désormais coupés en 2. Le Hamas d’un côté, la Palestine Cisjordanienne de l’autre sous le contrôle du Fatah.

    Aussi étrange que cela puisse paraître, la Cisjordanie et le Fatah condamnent fermement ce coup d’Etat et surtout qualifient eux même le Hamas d’organisation terroriste et ses militants de fanatiques. En clair, des Palestiniens dénoncent d’autres Palestiniens comme étant des criminels et des terroristes. Fait qui a tendance à passer sous les radars en ce moment. Source: https://www.france24.com

    Pour résumer, le Hamas est donc une organisation terroriste dont le seul objectif est d’alimenter la guerre contre l’Israël et par conséquent est paradoxalement un obstacle à la paix et surtout à la reconnaissance de l’Etat Palestinien. Pire encore, avec son attaque récente, le Hamas est devenu le prétexte parfait pour l’Israël qui peut désormais justifier une invasion/annexion de la bande de Gaza à son territoire.

    La nouvelle guerre Israël-Hamas, berceau d’une nouvelle guerre mondiale ?

    Cette nouvelle guerre reste confinée localement pour le moment mais les tensions géopolitiques sont ravivées dans le monde arabe.

    De nombreux pays arabes ont d’ailleurs reportés la faute de l’attaque terroriste du Hamas sur le dos de l’Israël, prétextant que l’Israël avait provoqué le Hamas de par sa colonisation historique de la Palestine. Tout cela, dans un contexte ou l’Israël était en train d’inclure l’Arabie Saoudite dans les accords d’Abraham, c’est à dire un traité de paix établi en 2020 entre l’Israël et une coalition de pays du Moyen Orient (Maroc, Emirats Arabes Unis, Bahreïn et Soudan). Source: https://www.lepoint.fr

    L’attaque du Hamas vient donc perturber ces accords puisque l’Arabie Saoudite s’est sentie obligée de geler ses négociations avec l’Israël et de rappeler qu’elle serait prête à valider l’existence de l’Etat Israélien et Palestinien sous les frontières de 1967. Chose que l’Israel refuse catégoriquement. Source: https://www.courrierinternational.com et https://www.koha.net

    De par cet événement, certains soupçonnent que l’attaque du Hamas était même purement politique et visait essentiellement à saboter cet accord. Car un traité de paix entre l’Arabie Saoudite et l’Israël serait un désastre, pour le Hamas mais aussi pour tous les autres pays arabes qui n’ont toujours pas reconnus l’Etat d’Israël, notamment l’Iran qui est un rival historique de l’Arabie Saoudite.

    Au niveau mondial, la guerre Israël-Hamas révèle le schisme entre 2 blocs : l’occident contre les BRICS à quelques exceptions prés.

    Les occidentaux condamnent l’attaque du Hamas tandis que les BRICS restent neutres et appellent à la désescalade, excepté l’Inde qui a affiché son soutien à l’Israël et l’Iran qui soutient le Hamas, comme le montre la carte ci dessous :


    Les Etats Unis ont d’ailleurs envoyés une flotte en mer Méditerranée pour afficher leur soutien à l’Israël tandis que les dissensions font rage à l’ONU puisque les Etats Unis ont récemment bloqué une résolution à l’ONU visant à condamner les violences sur les civils à Gaza qui subit désormais les représailles de l’armée Israélienne et s’apprête à subir une invasion. Source: https://www.lemonde.fr et https://www.rfi.fr

    Peu de temps auparavant c’était une résolution russe effectuée à l’ONU et qui visait à mettre en place un cessez le feu humanitaire qui avait été rejetée par les Etats Unis, la France, le RU et le Japon. Source: https://information.tv5monde.com

    Vers un nouveau choc pétrolier identique à celui de 1973 ?

    Le choc pétrolier est un terme qui définit l’explosion des prix du pétrole.

    En 1973, le choc pétrolier était issu de plusieurs raisons :

    • L’abandon des accords de Bretton Woods. (suspension de la convertibilité entre l’or et le dollar en 1971 par le Président américain Nixon)
    • Le pic de production de pétrole des Etats Unis en 1971.
    • L’embargo pétrolier mis en place par l’OPEP dans le cadre de la guerre du Kippour. Source: https://www.economie.gouv.fr

    En effet, durant l’année 1973 et jusqu’à mars 1974, les prix du baril de pétrole ont été multiplié par 4. Avec un passage de 2,59 à 11,65 dollars par barils environ.

    La cause majeure de cette hausse des prix du pétrole est bien sur l’embargo pétrolier mis en place par les membres de l’OPEP et surtout les pays arabes producteurs de pétrole comme l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Irak, le Koweït, mais aussi le Qatar, l’Algérie et la Libye. Source: https://www.universalis.fr

    Les pays arabes reprochent surtout l’intervention américaine dans le cadre de la guerre du Kippour qui a opposé l’Israël à l’Egypte et à la Syrie durant une bonne partie du mois d’octobre 1973. C’est dans ce contexte que l’OPEP décide d’augmenter les prix du pétrole de 70% de façon unilatérale tout en réduisant leur production de pétrole de 5%. A cela s’ajoute un embargo de l’OPEP à l’encontre des Etats Unis et des Pays Bas qui ont affiché leurs soutiens à l’Israël. L’objectif de cet embargo est la revendication de la reconnaissance de l’Etat Palestinien. Source:

    Ce choc pétrolier a eu des effets dévastateurs sur les économies mondiales et surtout occidentales dans les années 70 :

    • L’inflation à la pompe mais aussi générale avait bondi à des niveaux jamais atteints auparavant en période d’aprés Seconde Guerre Mondiale.
    • De nombreux pays, dont la France étaient entrés en récession.
    • Les pays occidentaux ont connu une grande vague de chômage s’abattre sur leurs économies.

    Or, en 2023, la situation actuelle, bien que différente de par son époque, reste similaire sur bien des points aux tensions de 1973.

    Dans le cadre de cette nouvelle guerre entre l’Israël et le Hamas, les pays arabes membres de l’OPEP appellent déjà à des sanctions notamment sur le pétrole à l’encontre de l’occident :

    • L’Arabie Saoudite qui avait déjà baissé sa production de pétrole tout au long de l’année 2023 va accentuer le tempo puisque l’Arabie Saoudite a apporté son soutien à la cause Palestinienne tout en suspendant ses négociations avec l’Israel.
    • Le Qatar a affiché son soutien au Hamas et héberge même le leader du Hamas sur son territoire. Le Qatar prévient, sans faire de menaces, directement l’Europe d’une crise énergétique avec “le pire à venir” en raison du contexte énergétique actuel. Source: https://www.lefigaro.fr
    • De même pour l’Iran qui se dit prête à prendre des sanctions contre l’occident en baissant sa production de pétrole.

    Cela dans un contexte ou les Etats Unis semblent vouloir jour le même rôle interventionniste que lors de la guerre du Kippour en 1973.

    En clair, tous les ingrédients sont là pour créer un nouveau choc pétrolier 50 ans après le premier.

    Mais pour le moment, la situation semble maîtrisée puisque l’OPEP n’envisage pas de sanctions immédiates contre l’Israël ou l’occident. Source: https://www.courrierinternational.com

    Quoi qu’il en soit, la situation est fragile et tout peut basculer rapidement. Le problème, c’est que l’occident et surtout l’Europe font déjà face à une crise économique et surtout énergétique sans précédent:

    • Guerre Russie Ukraine impactant les marchés boursiers.
    • Suppression des importations du pétrole et gaz russe provoquant une inflation énergétique jamais vue en Europe.
    • Inflation générale à des niveaux records.
    • Chute de la valeur de l’euro.

    Et désormais, un possible choc pétrolier qui pourrait achever l’économie européenne.

    Conclusion :

    Ce nouveau conflit Israël-Hamas cristallise donc des décennies de problèmes non résolus entre les Israéliens et les Palestiniens, notamment sur des enjeux territoriaux.

    Ces problèmes ont engendré les pires ennemis, à la fois pour la paix en Israël mais aussi pour la cause palestinienne, puisque le Hamas, par ses actes de barbarie sur des civils Israéliens a empêché toute possibilité de paix et de négociation entre l’Israël et la Palestine. Sans compter les représailles terribles de la part de l’Israël sur les Palestiniens de la bande de Gaza qui sont en majorité des civils subissant le joug du Hamas.

    D’une manière plus globale, le conflit initialement à l’échelle locale est en train de prendre une ampleur internationale avec l’arrivée des Etats Unis dans le conflit (flotte basée en Mer Méditerranée).

    Ce qui rappelle de façon quasiment identique la guerre du Kippour de 1973 qui a conduit au choc pétrolier.

    La question est donc de savoir si les pays producteurs de pétrole vont réagir de la même façon ou non. Et pour le moment, la bonne nouvelle c’est que le choc pétrolier ne semble pas d’actualité dans l’immédiat grâce à la volonté d’apaisement de l’OPEP qui a refusé d’accéder à la demande de l’Iran sur un embargo pétrolier massif à l’encontre de l’Israël ou de l’occident.

  • Pourquoi et comment nos gouvernements détruisent la liberté d’expression !

    Pourquoi et comment nos gouvernements détruisent la liberté d’expression !

    Depuis quelques mois, nous pouvons aisément observer nos gouvernements tenter de réduire la liberté d’expression ou d’information à travers les médias sociaux sous un prétexte de bienveillance envers les citoyens qui “méritent” d’avoir la vraie et unique bonne information.

    En clair, les Etats veulent mettre en place une seule bonne parole, la leur.

    Et nous allons voir comment et pourquoi dans cet article.

    Un mouvement inédit contre la liberté d’expression à l’échelle mondiale

    La liste non exhaustive des restrictions mises en place sur la liberté d’expression par pays en 2023 :

    • Canada : Tous les services de diffusion qui gagnent plus de 10 millions de dollars de chiffre d’affaires par an, ont désormais l’obligation de s’enregistrer auprès des autorités canadiennes. Cela concerne également les réseaux sociaux et est légalisé par la loi C-11 au Canada. Source: https://www.ledevoir.com. Certains politiques canadiens dénoncent un premier pas vers la censure, puisque cette loi va permettre aux autorités canadiennes d’obtenir des données sur les entreprises liées aux services de diffusion. Source: https://www.ledevoir.com et https://www.parl.ca. Autre sujet épineux au Canada : la loi C-18 qui oblige les géants de type Google et Meta à fournir des redevances aux médias indépendants opérant sur leurs plateformes. Résultat : tous les médias indépendants canadiens sont actuellement bloqués par les géants du numérique qui préfèrent censurer ces plateformes plutôt que de leur payer le moindre centime. Source: https://pivot.quebec
    • Etats Unis : Cette fois, c’est carrément le président des Etats Unis, Joe Biden, qui monte au front en s’attaquant à Elon Musk et sa plateforme X (anciennement Twitter). Le président des Etats Unis reproche à X de diffuser de la désinformation ainsi que des informations liées à des sujets sensibles. Source: https://fr.cointelegraph.com. Résultat, Elon Musk est attaqué de toute part par les autorités financières américaines. La SEC vient de déposer plainte contre Elon Musk au sujet de son rachat de Twitter. Source: https://www.lesechos.fr
    • Europe : Le European Media Freedom Act est le nouveau projet de l’Union Européenne qui vise à créer un cadre européen pour la liberté de la presse. L’objectif de ce projet est de faire peser la responsabilité pénale non plus sur les directeurs de publication des médias mais bien sur les journalistes eux mêmes. Si ce projet a l’air d’être une bonne chose à première vue, ce n’est visiblement pas le cas pour les éditeurs de presse qui s’inquiètent également du pouvoir conféré aux GAFA. Car dans le cadre de ce projet, un simple avertissement à une plateforme en ligne suffirait pour justifier la suppression d’un article ou d’une publication. En clair, il serait loin le temps ou il fallait saisir la justice pour supprimer une information. Là, les algorithmes ou “gendarmes médiatiques” suffiront à faciliter le retrait des mauvaises informations et donc, indirectement, permettront de légaliser la censure. Source: https://www.ouest-france.fr. Et pour ceux qui croient encore que l’Europe est un sanctuaire de la liberté d’expression, je vous propose d’observer ce qui est arrivé aux médias russes qui étaient présent en Europe en 2022. Ils ont tous été censurés, sans exception et leur unique faute a été de dévoilé des informations différentes des médias officiels. Source: https://www.rts.ch et https://www.consilium.europa.eu. Il est à noter que cette loi émerge alors que X, anciennement Twitter, a quitté le code de l’UE contre la désinformation en mai 2023. Source: https://www.francetvinfo.fr. Enfin, depuis le 25 aout, une nouvelle loi est entrée en vigueur. Le DSA (Digital Services Act) oblige les réseaux sociaux à supprimer tout contenu à caractère haineux pour le bien être justement de la liberté d’expression, se défendent les auteurs de cette loi.
    • France : La volonté de censure semble au plus haut niveau en France. En effet, le président français, Emmanuel Macron lui même, a proposé de bloquer l’accès aux réseaux sociaux lors d’émeutes par exemple. Source: https://www.lemonde.fr. De plus, les citoyens français ont échappé de peu à l’interdiction d’utiliser un VPN sur les réseaux sociaux puisqu’un amendement a été retiré in extremis en septembre par les députés qui avaient voté cet amendement. Ce sont les critiques et les polémiques qui ont permis le retrait de cet amendement. Pour rappel, un VPN permet à un utilisateur de cacher son adresse IP. Source: https://www.ouest-france.fr

    Le World Economic Forum (WEF) derrière ces mesures ?

    Quand l’ancienne Première ministre de Nouvelle Zélande, Jacinda Ardern, appelait à la censure pour protéger la liberté d’expression durant un discours fait à l’ONU en septembre 2022, cela donne le ton.

    Source: https://planetes360.fr

    Durant son discours, Jacinda Ardern a même qualifiée la liberté d’expression comme étant une arme de guerre.

    Or, Jacinda Ardern, tout comme le président français, Emmanuel Macron, fait partie des “Young Global Leaders”, un programme mené par le Forum économique mondial tenu chaque année à Davos. Source: https://cryptoforce.fr

    Ce programme YGL a pour objectif d’identifier des personnes qui ont moins de 40 ans et qui apportent des “solutions” mondiales aux problèmes mondiaux.

    Or, le discours anti liberté d’expression pour protéger la liberté d’expression de Jacinda Ardern fait partie d’un plan plus vaste de la part du WEF (World Economic Forum) ainsi que du Great Reset de Klaus Schwab, le fondateur du WEF.

    Sur la page internet du WEF, on peut effectivement retrouver un article faisant la promotion de la censure grâce à l’intelligence artificielle de façon à supprimer automatiquement tout contenu jugé inapproprié par des experts. Bien qu’il soit indiqué que cet article représente l’opinion uniquement de l’auteur et non de celui du WEF dans son ensemble, l’on peut malgré tout légitimement se demander si la tendance générale au WEF ne serait pas dans le sens de la censure pour le bien être de la population lorsque l’on recoupe les références du Great Reset de Klaus Schwab, les propos tenus par Jacinda Ardern à l’ONU ainsi que ce genre d’articles disséminés au sein du blog du WEF.

    Sans compter le fait que le monde occidental dans son ensemble paraît basculer dans un contrôle plus strict de la diffusion de l’information que ce soit dans les médias officiels ou sur les réseaux sociaux.

    Vous pourrez retrouver l’article ici : https://www.weforum.org

    CONCLUSION :

    La liberté d’expression semble de plus en plus déranger les élites mondialistes, que ce soit les gouvernements ou les membres du WEF.

    L’acharnement contre X, anciennement Twitter, et son patron Elon Musk, révèle tout à fait cette tendance de fond. Source: https://www.lemonde.fr

    La question est donc de savoir pourquoi les élites veulent à ce point contrôler notre mode de pensée et surtout nos accès à l’information ?

    Qu’ont ils à cacher pour que la liberté d’expression soit un danger à leurs yeux ?

    Si vous vous posez la question légitimement, comme moi, alors c’est qu’il est temps de chercher l’information par soi même et de diversifier ses sources d’éducation, quel que soit le secteur concerné (santé, financier, politique, géopolitique, etc…) car si la volonté de censure est à ce point mise en avant, cela signifie probablement que les médias officiels répondent déjà aux critères de censures mis en place par les gouvernements ainsi que le WEF.

    “Toute censure est stupide par essence puisqu’elle qualifie, précise, décuple les élans de la révolution qui la fera sauter.” (Jean Marie Poupart)

  • La nouvelle loi des finances publiques de 2024, symbole de la chute de l’Etat français ?

    La nouvelle loi des finances publiques de 2024, symbole de la chute de l’Etat français ?

    Cette nouvelle loi fait déjà polémique puisqu’elle est passée en force avec un nouveau 49.3, le premier depuis de la rentrée et probablement pas le dernier. Source: https://www.budget.gouv.fr

    C’est Elisabeth Borne, elle même, qui a appuyé sur le bouton rouge, en argumentant que la loi était trop importante pour prendre le moindre risque qu’elle soit rejetée au vote. Source: https://www.europe1.fr

    Le but de cet article est de faire le point sur cette loi que ce soit sur son contenu ou ses conséquences afin de comprendre pourquoi Elisabeth Borne en est arrivé à de telles extrémités et surtout quelles seront les impacts de cette loi sur les finances des français.

    Le contenu de la loi

    Les objectifs principaux de la loi sont de réduire l’inflation ainsi que le déficit public et la dette française afin de se conformer aux exigences de Bruxelles.

    Même sur son budget économique, la France n’est plus gouvernée par elle même mais par des institutions extérieures.

    Plus précisément, le but de cette loi est de ramener le déficit public à 2,7% du PIB d’ici 2027 alors qu’il est actuellement estimé à 4,8% du PIB. Soit une division par deux du déficit public par rapport au PIB.

    Pourquoi cela ?

    Parce que Bruxelles exige que ce déficit public soit en dessous des 3%.

    Bien que cela semble beaucoup par rapport au déficit public, c’est en réalité peu par rapport à la dette publique. Car une réduction du déficit publique à 2,7% du PIB engendrerait une baisse d’environ 4% de notre dette par rapport au PIB. Soit, le poids de la dette par rapport au PIB passerait de 112,5% à 108,1% environ d’ici 2027 si l’on suit cette logique.

    Et cela, si tout se passe bien.

    Au final, l’objectif semble si compliqué à atteindre pour un résultat projeté dérisoire pour une perspective long terme que même le Haut conseil des finances publiques s’en est agacé. Source: https://www.lopinion.fr

    Pour réaliser cet effort inhabituel, le gouvernement vise un ensemble de mesures qui permettront de maîtriser la dépense publique au sein des administrations publiques.

    Notamment au niveau de la sécurité sociale :

    Mais aussi des collectivités territoriales dont les budgets de fonctionnement deviennent proportionnels à l’inflation et doivent rester <0,5% de l’inflation.

    En contrepartie de la maîtrise des budgets publics, le gouvernement table sur 3 chantiers prioritaires :

    • La transition écologique avec 7 milliards d’euros de plus. (favoriser la dynamique en lien avec la transition énergétique pour les entreprises) –> Rénovation de logements de l’Etat, décarbonation des industries, changement des moyens de transports publics en version électrique, protection de la biodiversité, protection des forêts, etc… Au total, la transition énergétique coutera à la France 40 milliards d’euros. Source: https://www.lefigaro.fr
    • Le secteur militaire, policier et justice avec 4 milliards d’euros de plus que la normal. (Accorder le budget avec la loi de programmation militaire). Voir mon article pour en savoir plus sur ce sujet : https://cryptoforce.fr
    • L’éducation avec 5,5 milliards d’euros. (Augmentation du salaire des enseignants)

    Pour justifier une baisse des dépenses publics malgré la hausse des budgets sur les 3 projets cités ci dessus, le gouvernement explique que cette loi permettra de faire 16 milliards d’euros d’économie grâce à la fin des aides exceptionnelles mises en place lors de la crise énergétique (qui est encore en cours).

    En clair, les nouveaux financements se feront sur le dos des français.

    Si l’on suit la logique de cette loi, c’est donc un paradoxe phénoménal puisque cela signifie que ce sont les français qui devront faire des efforts pour lutter contre l’inflation et améliorer eux mêmes leur pouvoir d’achat.

    Les dépenses de l’Etat contre ses recettes

    La loi de finance publique de 2024 le rappelle.

    Les dépenses de l’Etat sont supérieures à ses recettes.


    Comparé à 2023, les recettes de l’Etat seraient en hausse (selon les prévisions de l’Etat) en 2024 grâce à l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur le revenu et la taxe sur la valeur ajoutée, c’est à dire la TVA qui, pour rappel est forcément indexée sur l’inflation.

    En clair, en période d’inflation, l’Etat augmente ses recettes sur le dos de la consommation des ménages et des entreprises.

    En contrepartie, les dépenses prévues sont estimées à 491 voir 511,6 milliards d’euros pour les dépenses nettes totales, décomposées de la manière suivante :

    • 445,1 milliards d’euros de dépenses au niveau du budget général.
    • 44,8 milliards d’euros de dépenses allouées aux collectivités territoriales.
    • 21,6 milliards d’euros qui sont attribués à l’Union Européenne. En sachant que la France est le deuxième plus gros contributeurs de l’UE derrière l’Allemagne. Source: https://france.representation.ec.europa.eu

    L’Etat français prévoit donc une balance négative dans sa trésorerie d’entre -141,6 et – 162,2 milliards d’euros en 2024.

    Il est intéressant de noter que dans les annexes de la loi, l’Etat a également affiché ses ambitions de finances pour chaque mission jusqu’en 2026, ce qui permet d’observer les priorités de l’Etat dans les prochaines années.

    Et dans ce cadre, la santé qui était déjà délaissée le sera encore plus puisque le budget passe de 3,4 milliards d’euros en 2024 à 2 milliards en 2026.

    Inversement, le budget lié à l’immigration sera en hausse entre 2024 et 2026, passant de 2 milliards à 2,3 milliards d’euros.

    Il est aussi intéressant que l’Etat dépense 8 milliards d’euros dans la simple tâche de gérer ses finances. Et ce montant sera en hausse car il passera à 8,3 milliards d’ici 2026.

    Pour compenser sa trésorerie négative, l’Etat prévoit de s’endetter

    La France compte donc emprunter 285 milliards d’euros en plus en 2024.

    Un record absolu jamais atteint dans l’histoire de la France moderne. Source: https://www.latribune.fr

    L’objectif est de combler la différence entre les recettes et les dépenses de l’Etat.

    A noter que la manque de maîtrise des finances publiques par l’Etat creuse la dette ainsi que ses intérêts chaque année. Avec une dette totale de 3000 milliards en 2023, la France devrait donc connaître une explosion de sa dette à 3300 milliards d’euros en 2024.

    Et cette augmentation de la dette aura des impacts sur le poids de cette même dette. La charge de la dette est anticipée à 52,2 milliards d’euros en 2024 au niveau des intérêts, en sachant que plus les taux directeurs de la BCE augmentent et plus ce poids de la dette est élevé.

    Conclusion :

    En 2024, l’Etat prévoit prés de 500 milliards d’euros de dépenses contre environ 350 milliards d’euros de recettes qui se composent essentiellement de taxes, impôts et autres recettes fiscales. En outre, l’Etat confirme qu’il est l’un des pires gestionnaires du monde en sachant que la France est le deuxième pays le plus taxé au monde derrière le Danemark. Source: https://www.cnews.fr

    A la lumière des dépenses par secteurs, on peut déjà constater que la transition énergétique, avec 40 milliards d’euros de budget est déjà un gouffre budgétaire pour l’Etat et donc pour les contribuables français, tout comme les financements donnés gracieusement à l’Union Européenne (21,6 milliards d’euros) ou encore ceux distribués aux collectivités territoriales pour qu’elles étoffent le domaine public. Source: https://www.lepoint.fr

    Cette nouvelle loi montre que l’Etat perd de plus en plus le contrôle sur la souveraineté financière des français au niveau :

    • De la dette.
    • De l’inflation.
    • De l’indépendance.
    • De la cohérence.

    En clair, l’Etat français semble perdre au fur et à mesure du temps le contrôle de l’économie de la France et donc son rôle de garant du bien être des citoyens français. Source: https://www.ouest-france.fr

    Et pour conclure sur une dernière note, voici combien aurait couté la visite (sur plusieurs jours en incluant le dîner polémique) du Roi Charles 3 au contribuable français : 7 millions d’euros. Source: https://www.liberation.fr

    Visiblement, seuls les citoyens sont destinés à faire des efforts.

  • Présentation de Polygon et de la crypto MATIC

    Présentation de Polygon et de la crypto MATIC

    https://polygon.technology/

    Les objectifs de Polygon

    La blockchain Polygon, bien qu’indépendante sur le fond, reste malgré tout rattachée à la Blockchain Ethereum et est donc considérée comme une solution de type Layer 2 à la blockchain Ethereum. Le terme exact que l’on peut attribuer à Polygon est “sidechain”, c’est à dire une blockchain indépendante rattachée à une autre blockchain par le biais de ponts dits “bridge”.

    Dans ce contexte, les objectifs de Polygon sont d’améliorer la scalabilité du réseau Ethereum en s’attaquant aux problèmes de vitesse et de couts des transactions mais pas seulement.

    La blockchain Polygon veut répondre au problème du trilemme des blockchains comme montré ci dessous.


    Car, comme nous le savons déjà, le réseau d’Ethereum est décentralisé, sécurisé mais certainement pas scalable.

    Grâce à ce concept, Polygon permet aujourd’hui à de nombreux projets de bénéficier de la scalabilité de Polygon en même temps que la robustesse du réseau d’Ethereum.

    Pour aller encore plus loin, l’un des objectifs de Polygon est d’apporter l’interopérabilité des blockchains en partant du réseau Ethereum grâce à l’outil Polygon SDK compatible avec la machine virtuelle d’Ethereum. Le Polygon représente donc un carrefour reliant le réseau Ethereum à tous les autres projets développés à partir de Polygon. Dans ce cas, Polygon entre directement en concurrence avec Polkadot et Cosmos qui revendiquent eux aussi leur volonté de rendre le Web 3.0 interopérable entre les blockchains.

    Cependant, le réseau Polygon, malgré le fait qu’il permet aux développeurs de créer des blockchains scalables et interopérables avec le réseau Ethereum reste plus limité en terme de création des blockchains que le réseau Polkadot qui est un Layer 0 et représente donc la fondation des blockchains. Autrement dit, le statut de Layer 2 du réseau Polygon est tout autant un avantage qu’un frein dans le développement des blockchains, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle par exemple.

    Les blockchains supportées par Polygon

    Le réseau Polygon a la particularité de prendre en charge 2 types de réseaux compatibles avec Ethereum :

    • Les stand alone chains. (Layer 1)
    • Les secured chains. (Layer 2)

    Les stand alone chains sont des chaînes autonomes et donc de type Layer 1. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le réseau Polygon qui est une blockchain de type Layer 2 par rapport au réseau Ethereum prend donc en charge des réseaux de type Layer 1 sur son propre réseau. Le réseau ultra connu MATIC, devenu Polygon PoS chain en est l’exemple parfait avec désormais plus de 7000 dapps conçues sur son réseau. L’objectif de MATIC est de faire le bridge (pont) entre plusieurs réseaux au niveau des transactions en cryptomonnaies, notamment entre le réseau Ethereum et le réseau MATIC par exemple.

    Les secured chains sont des réseaux de type Layer 2 qui viennent donc renforcer les réseaux de type Layer 1. L’on peut citer Matic Plasma développé sur le réseau Polygon en tant que secured chain. Matic Plasma permet aux développeurs d’accentuer la sécurité et la décentralisation à un très haut niveau sur leurs applications.

    Polygon offre donc une grande flexibilité aux développeurs qui ont le choix entre construire leurs applications (dapps) soit sur un réseau de type Layer 1 pour plus de possibilités de paramétrages au niveau de leurs projets, soit sur un réseau de type Layer 2 pour bénéficier, par exemple d’une meilleure sécurité et décentralisation mais au détriment, souvent de la vitesse de transaction ou scalabilité.

    En effet, avec le réseau MATIC, les transactions vers le réseau Ethereum se font en quelques heures contre 7 jours avec le réseau Matic Plasma.

    Le protocole du réseau Polygon

    Il se définit en 4 couches. 2 couches obligatoires et 2 couches optionnelles.

    Les 2 couches optionnelles :

    • La couche Ethereum qui permet l’utilisation du réseau Ethereum pour les transactions, le staking ou encore le stockage des smart contracts.
    • La couche de sécurité qui comme son nom l’indique permet de sécuriser les blockchains de Polygon grâce au système de validateurs. Là aussi, cette couche peut être prise en charge sur le réseau Ethereum dans le cas ou les développeurs cherchent la facilité dans le déploiement de leurs projets.

    Les 2 couches obligatoires :

    • La couche Polygon qui contient toutes les blockchains déployées sur Polygon. C’est le nerf central de tout projet construit sur Polygon.
    • La couche d’exécution qui permet l’interprétation et l’exécution finale des transactions sur toutes les chaînes du réseau Polygon.

    La cryptomonnaie MATIC

    Il existe 10 milliards de tokens MATIC. Environ 93% ont été mis en circulation.

    La première chose à savoir sur le token MATIC, c’est que c’est un token ERC-20, c’est à dire un token définit par des normes standards de smart contract pour être échangé sur le réseau Ethereum.

    Plus concrètement, le token MATIC permet de payer les frais de transaction, assurer le système de staking ainsi que celui de la sécurité. Et enfin, permet le système de gouvernance, c’est à dire de donner la possibilité aux détenteurs de tokens de voter dans les décisions du projet Polygon.

    Source: https://coinmarketcap.com/fr/currencies/polygon/

    Sur le plan technique, il faut savoir que le nombre de transactions par secondes du réseau MATIC équivaut à 10 000. A titre de comparaison, le Bitcoin établi environ 7 transactions par secondes.

    L’équipe derrière le projet


    La particularité du projet Polygon c’est qu’il est un projet open source qui appartient donc à l’ensemble de ses utilisateurs et développeurs.

    A partir de là, même si l’équipe initiale arrête ses activités, il est quasiment assuré que le réseau Polygon perdure dans le temps grâce à cet aspect open source.

    Au point que pendant une certaine période, l’équipe derrière Polygon a décidé de se passer de PDG. Aujourd’hui, les choses ont changé et c’est Marc Boiron qui occupe le poste de directeur général.

    Source : https://fr.cryptonews.com

    Concernant l’équipe initiale, fondatrice du projet, elle est indienne et constituée de nombreux talents. L’équipe s’est formée en 2017 avec 3 personnes au démarrage : Jaynti Kanani, Sandeep Nailwal et Anurag Arjun.

    Jaynti Kanani est l’ancien PDG et cofondateur de Polygon. Il est désormais PDG de deux autres sociétés : Mozak et Morphic. Avant d’intégrer Polygon, Jaynti était Data Scientist à Housing.com. Il possède donc une expérience solide dans l’architecture technologique de ce genre de projets.

    Sandeep Nailwal a travaillé comme consultant à Deloitte puis a fondé et dirigé Scopeweaver.com, une société spécialisée dans le développement de produits liés à la Blockchain. Il est actuellement en charge de la branche Metaverse à Polygon.

    Anurag Arjun, le chef de projet à Polygon, a une solide expérience dans le management des produits puisqu’il a opéré dans ce secteur chez IRIS Business.

    L’équipe s’est ensuite étoffée autant au niveau des cofondateurs que des partenaires.

    Les partenaires de Polygon

    Polygon possède une liste riche de partenaires qui sont des entreprises ou des investisseurs de renom :

    Cette liste est loin d’être exhaustive, mais montre déjà que le projet Polygon intéresse parmi les plus grosses entreprises et investisseurs du monde.

    Le futur de Polygon

    Polygon, en tant que projet décentralisé et open source est en train de développer plusieurs sous-projets :

    • Les sidechains avec l’objectif de développer d’autres sidechains indépendantes afin d’étoffer toujours plus l’écosystème de Polygon.
    • Les Rollups, une technologie dont le principe est d’optimiser la vitesse et les frais de transactions grâce à une sorte de point de ralliement des transactions qui sont rassemblées et envoyées par paquets ensuite. Ce qui permet d’optimiser le flux de transactions. Les Rollups permettent donc au réseau Polygon de combler le problème de scalabilité et de congestion du réseau Ethereum tout en maximisant la sécurité.
    • Les Validium Chains qui permettent à travers un processus de preuves de validité sans pour autant stocker les données de transaction sur le réseau principal de maximiser le début de transactions. (9000 transactions par secondes)

    Et de façon plus générale, le Polygon 2.0 qui permettra au projet d’améliorer tous ses aspects allant de la tokenomics à l’architecture de Polygon en passant par les Rollups par exemple. L’objectif final étant, pour Polygon, de représenter la couche de valeur d’Internet. Source: https://polygon.technology

    Dans ce cadre, la cryptomonnaie MATIC deviendra POL pour ne citer que cet exemple. Source: https://coinacademy.fr

    Autant dire que le projet Polygon est l’un des plus ambitieux sur cet aspect aux côtés de Polkadot et Cosmos.

    Conclusion :

    Le projet Polygon, de par sa nature décentralisée, open source et son activité intense est l’un des meilleurs projets actuels dans le développement du Web 3.0 et de l’interopérabilité des blockchains.

    Cependant, contrairement au Polkadot, le réseau Polygon reste malgré tout une sorte de Layer 2 pour le réseau Ethereum mais en bien plus développé, ce qui peut légèrement limité son rayon d’action par rapport à Polkadot et Cosmos qui sont des Layers 0 et peuvent créer les blockchains de A à Z.

    Le réseau Polygon, à travers ses multiples fonctionnalités et projets innovants a pour objectif de démocratiser le réseau Ethereum tout en créant un pont multiple entre les diverses blockchains (Ethereum inclus), puisque le réseau Polygon a pour objectif de prendre en charge d’autres blockchains de type Layer 1 mais aussi Layer 2.

    Sa nature décentralisée fait de Polygon un acteur difficile à abattre pour les régulateurs et très résilient lors des bear market ou tempêtes qui peuvent s’abattre sur l’industrie crypto.

  • Les cryptomonnaies bientôt considérées comme des marchandises aux Etats Unis ?

    Les cryptomonnaies bientôt considérées comme des marchandises aux Etats Unis ?

    La guerre contre l’industrie crypto fait rage aux Etats Unis. La SEC semble plus décidée que jamais à ramener ce secteur sous sa propre juridiction tout en légiférant le fait que les cryptomonnaies doivent être considérées comme des securities, c’est à dire des titres financiers aux Etats Unis.

    La SEC en difficulté

    Pourtant rien ne semble se passer comme prévu pour la SEC qui enchaîne les déboires depuis quelques mois en cette année 2023 :

    • La SEC perd la première partie de son procès contre Ripple. Le XRP ne tombe donc pas sous la juridiction de la SEC pour le moment. Cette décision est temporaire puisque la SEC a déclaré vouloir faire appel.
    • La SEC perd son procès contre Grayscale au sujet des ETFs Bitcoin spot. L’objet de ce procés était la possibilité pour Grayscale de développer ou convertir son Grayscale Bitcoin Trust (similaire à un ETF) en ETF Bitcoin au comptant (spot). Or, la SEC avait refusé cette action à Grayscale sans raisons valables comparé aux autres demandes effectuées et validées pour d’autres entreprises américaines. La justice américaine a donc tranché et donné raison à Grayscale en déclarant que la SEC doit être équitable et avoir la même ligne de conduite pour tout le monde. Source: https://coins.fr
    • La SEC fait face à une vague croissante de demande d’ETF Bitcoin spot de la part des plus gros fonds de gestion du monde (Blackrock, Valkyrie, etc…), et par conséquent est obligée d’étudier ces demandes et de prononcer un verdict. La pression s’accentue pour la SEC comme l’a déclaré JP Morgan. Source: https://cryptoast.fr
    • Le président de la SEC, Gary Gensler, est interrogé par le Sénat américain. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Gary Gensler a été bousculé lors de cet événement relayé par les médias américains. Source: https://fr.cointelegraph.com

    Ces événements marquent donc l’arrivée des institutionnels américains sur le marché crypto aux Etats Unis. Et par conséquent, la SEC qui essaye de réduire la portée de cette industrie depuis des années devient le dernier obstacle à abattre pour la mise en place d’une régulation saine pour l’industrie crypto aux Etats Unis.

    Les institutionnels qui brassent des milliards de dollars semblent faire trembler la SEC sur ses bases, si bien qu’un autre acteur au sein de la législation financière américaine prend de plus en plus de poids et de confiance au point de s’afficher ouvertement contre la SEC. Il s’agit de la CFTC qui régule les bourses de commerce en lien avec les matiéres premières et les marchandises aux Etats Unis. Source: https://www.cftc.gov/

    Les cryptomonnaies, bientôt adoptées comme marchandises et non comme titres financiers aux Etats Unis ?

    C’est la commissaire de la CFTC qui a donné le ton et transmis l’information. La CFTC veut mieux réguler l’industrie crypto sur le sol américain, comme l’indique le post X ci dessous de Caroline D. Pham, l’actuelle commissaire de la CFTC :


    Caroline D. Pham appelle donc tous les acteurs de l’industrie crypto à se rencontrer afin d’échanger sur la régulation de ce secteur. A la suite de cet échange, la CFTC envisage d’établir une série de règles sur la gestion des risques et des exigences d’enregistrement des cryptomonnaies. Enfin, la commissaire a également indiqué que ces règles ne seront pas exhaustives ou définitives. L’objectif final est d’affiner ces règles afin d’optimiser au mieux le cadre légal sur les cryptomonnaies aux Etats Unis de façon à protéger tout autant ce secteur que les acteurs de ce secteur. Source: https://www.forbesindia.com

    Selon elle, ces règles permettront l’intégrité des marchés, leurs bons développements et la suppression des risques et fraudes.

    Conclusion :

    La CFTC se pose comme le régulateur officiel et bienveillant de l’industrie crypto, à l’inverse de la SEC.

    Le combat entre les deux agences fédérales pour le contrôle législatif de l’industrie crypto s’intensifie et la CFTC adopte désormais un ton plus diplomate que la SEC.

    L’enjeu désormais est donc de savoir si la régulation des cryptomonnaies va tomber entre les mains de la SEC ou de la CFTC.

    Si la SEC gagne, les cryptomonnaies seront considérées comme des Securities (titres financiers), si c’est la CFTC alors les cryptos seront assimilées à des commodities, c’est à dire des marchandises.

    La SEC étant en difficulté, il est possible que la CFTC tire son épingle du jeu et obtienne la technologie des cryptomonnaies sous sa juridiction.

    Est ce que ce serait une bonne chose pour les cryptomonnaies, rien n’est moins sur avec la dernière affaire pointant du doigt la DEFI. Source: https://journalducoin.com

    En effet, malgré la volonté marketing de la CFTC de représenter le régulateur bienveillant de l’industrie crypto, un membre de la CFTC reproche malgré tout à la finance décentralisée crypto de représenter une menace pour l’écosystème financier. Ainsi, même si la CFTC se veut plus diplomate, les vieilles habitudes semblent dures à perdre pour les régulateurs américains dont la chasse aux cryptos est devenue la routine.

  • L’Etat français va t-il ponctionner les épargnes des français pour solder sa dette ?

    L’Etat français va t-il ponctionner les épargnes des français pour solder sa dette ?

    Depuis quelques mois, le discours du gouvernement a changé. La politique du “quoi qu’il en coute”, c’est fini. Il est désormais question de solver notre dette abyssale qui est de l’ordre de 3000 milliards d’euros. Source: https://www.vie-publique.fr

    Bruno Lemaire, le ministre des finances est très clair la dessus. il faut que la France se désendette rapidement. Source: https://www.capital.fr

    De même, Gabriel Attal prépare les français à devoir faire un effort global pour résorber la dette française qui est devenu “une urgence nationale” selon les aveux même du ministre délégué chargé des comptes publics. Source: https://www.lexpress.fr

    Le ton est donc donné, fini les temps de l’abondance et de l’insouciance comme l’a déclaré Emmanuel Macron en 2022. Source: https://www.latribune.fr

    C’est l’Etat qui a surendetté le peuple français malgré le système de taxes parmi le plus cher du monde, mais c’est bien le peuple français qui va devoir payer l’ardoise et faire des efforts, encore une fois.

    Un Etat peut il ponctionner de l’argent directement sur les livrets d’épargne ?

    La réponse est oui puisque c’est déjà arrivé. Pire encore, ce sont des pays membres de l’Union Européenne qui ont procédé ainsi.

    En 1992, l’Italie de Giuliano Amato avait décidé de prélever 0,6% de tous les dépôts bancaires des citoyens italiens pour soulager la dette italienne qui pesait prés de 120% du PIB à cette époque.

    Plus récemment, en 2013, c’est la Chypre qui avait optée pour le même mode opératoire. Pour financer la dette, tous les comptes de plus de 100 000 euros de la bank of chyprus ont été ponctionné à hauteur de 47,5%. Et un plan pour ponctionner 6,75% de TOUS les comptes bancaires de moins de 100 000 euros avait même été étudié avant d’être rejeté.

    Plus tard, c’est le FMI lui même qui préconisait une supertaxe de 10% sur l’épargne pour tous les pays dans le monde endettés. En clair, le FMI recommandait aux pays endettés de rembourser leurs dettes en se servant directement dans les épargnes des citoyens. Source: https://www.leparisien.fr

    Les livrets d’épargne ont atteints des niveaux records

    La Banque de France est formelle, les livrets d’épargne ont la cote en France. Source: https://www.lesechos.fr

    Depuis la crise covid, les français économisent et placent sur leurs livrets d’épargne au point d’engranger une manne financière impressionnante de plusieurs centaines de milliards d’euros. Source: https://www.lemonde.fr

    Au total, l’épargne des français atteint les 6000 milliards d’euros, soit le double de la dette française.

    Vous l’avez compris, la solution idéale aux politiques serait de piocher dans l’épargne des français pour résorber la totalité de la dette française ! Source: https://letsgofrance.pwc.fr

    La hausse des taux directeurs complique le remboursement de la dette française

    Selon la Banque de France, la hausse des taux directeurs des banques centrales conduit à l’augmentation du cout de la dette française. Pour chaque 1% de hausse des taux, c’est 40 milliards d’euros en plus à payer pour la France. Avec la dixième hausse des taux de 0,25% de la BCE depuis 2022, nous sommes désormais à un taux principal de 4%. Source: https://www.banque-france.fr

    Ce qui représente une augmentation de 160 milliards d’euros pour le poids de la dette française.

    Le pire, c’est que la hausse des taux n’est pas prête de s’arrêter tant que l’inflation n’est pas jugulée, or l’inflation est en train de repartir à la hausse en Europe. Source: https://www.publicsenat.fr

    Le poids de la dette devrait donc encore s’alourdir dans les mois qui viennent avec les nouvelles hausses des taux directeurs de la BCE.


    Un prélèvement des livrets d’épargne possible avec l’arrivée de la loi de programmation sur les finances publiques de 2024 ?

    Elisabeth Borne prépare déjà un 49.3 et une session extraordinaire pour faire voter cette nouvelle loi. Source: https://www.lesechos.fr

    Bien qu’il n’est pas directement mentionné dans cette loi une éventuelle ponction des livrets d’épargne des français pour financer la dette, les livrets d’épargne des français font souvent l’objet de débats, comme pour le financement des projets nucléaires par exemple, ou il est question des livrets A comme l’une des sources financières de ces projets. Source: https://www.lemonde.fr

    Cependant, ce genre de prélèvements sur les épargnes, s’ils sont prévus devraient être maintenus dans le secret afin d’éviter que les citoyens ne retirent en masse leurs fonds des épargnes dans un mouvement de panique propre à créer une crise bancaire par la suite.

    Dans l’hypothèse que le gouvernement prévoit un jour ou l’autre d’adopter cette méthode pour résorber la dette, il faut imaginer que les banques seraient aussi mises à contribution. En effet, à Chypre, en 2013, les banques ont interdit les virements électroniques et gelés par avance les montants devant être ponctionnés des épargnes des chypriotes.

    Tout était donc organisé pour que les chypriotes ne puissent pas migrer leurs fonds. En clair, leur argent a été pris en otage et ils ne pouvaient rien y faire. Source: https://www.challenges.fr

    Conclusion :

    Au vu des événements et des signaux visibles, il est clair que l’épargne des français n’a jamais été autant attractif pour le gouvernement français dans une période ou le remboursement de la dette devient de plus en plus difficile à cause de la hausse des taux directeurs.

    Or, même si la ponction de l’épargne des français n’est pas légalisée au sens propre, elle n’est pas non plus illégale. Au contraire, elle est même encouragée par des organisations internationales financières comme le FMI.

    De plus, les crises passées ont prouvé que des pays membres de l’Union Européenne et donc démocratiques avaient en toute impunité ponctionnés une partie des livrets d’épargnes de leurs propres peuples pour renflouer les caisses de l’Etat. Et cela, dans la presque indifférence générale, excepté les personnes lésées.

    Après avoir lu cet article, posez vous la question :

    “Est ce que le gouvernement français serait capable d’en arriver à de telles extrémités ?”

    Si la réponse est non, alors vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.

    Si la réponse est oui, alors il est temps que vous adoptiez une stratégie de diversification financière tout en cherchant à développer, par vous même, votre propre culture financière.

    Avertissement : cryptoforce.fr ne fait de conseils financiers. Les informations situées dans cet article sont à but informatif uniquement.

par Anders Noren.

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